NOTRE ÉTAT DANS TOUS SES ÉTATS (Patrick Becquerelle)

Le gouvernement par son arrogance, son culot, et nous en voyons la démonstration tous les jours dans les débats et déclarations, voudrait nous faire croitre que tout va bien dans notre pays. Que nenni !

                                

Quelques exemples

   Un transfert de prisonnier dégénère en véritable exécution de nos agents pénitentiaires.

Sommes-nous vraiment obligés d’effectuer ces transferts ? Nos magistrats ne peuvent-ils donc pas, eux, se déplacer ?

Nous avons pourtant la visioconférence qui pourrait être utile pour certains interrogatoires, certains examens, une visioconférence que l’on sait pourtant nous imposer dans notre multitude de déserts médicaux.

Nos prisons sont hors de contrôle alors nous organisons des sorties « pédagogiques », nous tolérons un certain laxisme pour maintenir artificiellement un semblant de paix carcérale. 

  Des attaques de bijouteries, de distributeurs de banque à l’arme de guerre.

Rien ne les arrête, mais que risquent-ils vraiment ?

  le sport n’a plus que le nom, l’esprit sportif se traduit par des affrontements de supporters, dernièrement entre lyonnais et parisiens sur une aire d’autoroute avec pour bilan des cars brûlés et un accès au péage détruit. Mais ce sont tous les sports qui aujourd’hui sont gangrénés non seulement par une « hooliganerie » déferlante, mais aussi par un communautarisme religieux envahissant.

    L’insécurité baigne notre quotidien.

Agressions au couteau, viols, incivilités, expéditions punitives à caractère racial dans « les bals populaires » refus d’obtempérer ont bien souvent pour auteurs et origine une population venue d’autres horizons.

Cette exponentialité du phénomène fait que malheureusement nous en arrivons à n’y attacher que peu d’importance peut-être par lassitude.

Nos enseignants craignent eux aussi pour leur sécurité face à des pseudos étudiants endoctrinés. Nos enfants en subissent les conséquences à cause de ces menaces permanentes, mais aussi du fait de harcèlements, de brimades, de rackets et d’un enseignement « lâchement adapté ».

    La transposition du conflit de la bande Gaza sur notre territoire est aussi source d’inquiétude.

Nos grandes écoles, nos rues sont envahies de manifestants incontrôlables.

Chrétiens et Juifs sont menacés dans leur quotidien.

Même l’assemblée Nationale a ses partisans fanatisés qui vont jusqu’à brandir un drapeau palestinien au sein de cet hémicycle emblématique.

Nous devons aussi nous interroger, pourquoi toutes ces agitations haineuses ne vont que pour ce conflit alors que bien d’autres existent sur notre planète que ce soit en Ukraine, au Soudan, au Congo, en Irak, en Syrie, la répression musulmane en Chine ou 835 exécutions en Iran en 2023, etc… Bref beaucoup de sujets ignorés pour cause de compassion sélective !

    le trafic de drogues devient un fléau qui envahit notre quotidien, aucune ville, aucune campagne n’est épargnée. Les forces de l’ordre jouent à cache-cache avec les trafiquants pendant que les médias égrènent chaque jour le nombre de morts avec ses effets collatéraux.

Allons-nous devenir un « narco-état » ?

Pendant ce temps nos pharmacies se mettent en grève pour pénuries récurrentes de médicaments. Va-t-on aller aussi vers un trafic de médicaments ? Après tout, drogue pour drogue !

Le ministère de la santé va-t-il être obligé de solliciter leurs « compétences » pour pallier à cette pénurie médicamenteuse ?

Les exactions, les anomalies civilisationnelles ne sont malheureusement pas l’apanage de la métropole :

   Un territoire d’outre-mer, telle que la Nouvelle Calédonie, subit une véritable révolte, tout y est saccagé, des années d’évolution, de modernisme sont mises par terre rappelant étrangement nos émeutes métropolitaines de 2023.

Des communautés qui maintenant vont se détester. Plusieurs morts que ce soit chez les forces de l’ordre ou chez les civils vont accentuer ce climat délétère.

Avions-nous besoin de faire évoluer le mode de scrutin précipitamment, n’avions-nous pas des alertes venant de nos administrations sur place ?

 Qui va encore payer ?

   Mayotte aussi est une poudrière ou la république est là aussi mise à mal, des gangs font leur loi, la migration y est exponentielle. Nous voyons des vagues migratoires affluer sur ses côtes. Là encore qu’attend-on pour supprimer le droit du sol. Même les autochtones le réclament.

Une aberration que d’avoir départementalisé cette île qui fait partie de l’archipel des Comores. là encore nous sommes en situation de guérilla, mais situation bizarrement passée sous silence depuis quelques temps.

Non monsieur le Président notre pays ne va pas aussi bien que vous et vos équipes le prétendez !

Le flux migratoire permanent et incontrôlé est majoritairement impliqué dans cet état de faits contrairement à ce a que veulent nous faire croire certains.

Notre justice, un état dans l’état, est particulièrement laxiste sur le sujet et surtout ne rend de comptes à personne et pour eux la faute professionnelle est inexistante.

La France, au nom d’un humanisme démesuré, est à l’agonie.

Et ce n’est pas en insultant la « vraie droite » d’« extrême droite » que l’on masquera, tout comme l’arbre cache la forêt, ce basculement de notre société vers le néant.

Patrick Becquerelle

31/05/2024

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1 Commentaire

  1. “Nos magistrats ne peuvent-ils donc pas, eux, se déplacer ?” Là, non. Il ne s’agit pas simplement de déplacer un magistrat, mais des dossiers comportant parfois de très nombreuses pièces et qui sous la garde du greffe. On ne va pas faire se déplacer le greffe, entendre les témoins dans un établissement pénitentiaire et repartir ensuite avec les dossiers et le risque d’attaque du convoi du juge d’instruction ou du procureur pour détruire les dossiers. Plus de dossiers, plus d’affaire.