LE « RIEN-A-VOIRISME », NOUVELLE IDÉOLOGIE SOCIALO-ISLAMISTE (l’Imprécateur)

« 47 ans, veuf depuis le 13 novembre 2015… éperdu et perdu avec ses deux enfants adolescents depuis que des fous d’Allah ont fait de sa vie un enfer de cauchemars… Joseph Anticevic était au Bataclan ce soir là avec son épouse.
Un an après, Libération l’interroge…
 » (Marie Delarue, Boulevard Voltaire)…
Que dit-il, Joseph Anticevic ?
Que « les flonflons, les Sting, les caméras pour la réouverture du Bataclan, ça ne passe pas » et que le baratin sur « la fraternité » et « le vivre ensemble » lui est insupportable : « Comment supporter ces pseudo-excuses socio­-économiques qu’on trouve à ces fachos qui ne veulent pas de notre façon de vivre ?« 

Témoignage d’un « policier musulman du renseignement » qui était au Stade de France ce jour-là. Spécialiste de la radicalisation islamiste, il alertait depuis longtemps sur ce qui allait arriver. Pourtant, sa direction l’a, depuis, muté en raison de son « zèle antisalafiste« . Que dit-il au Point, le flic musulman ? « Je deviens gênant de par mes relations dans les institutions officielles ou communautaires qui m’alertent de la part belle que la République fait aux « salafs » malgré les discours officiels. Depuis, je constate que de trop nombreuses victimes ont perdu la vie« .

De quel mal souffre la République, pour être aussi aveugle et sourde ? 

Elle souffre du « RIEN-A-VOIRISME », la nouvelle idéologie socialo-islamo-terroriste.

C’est parce qu’ils sont atteints du « rien-à-voirisme » que les ministres – criminels puisque prévenus par les services de renseignement – proposent des lois pour condamner l’islamophobie (et son corollaire l’incitation à la haine raciale), que des députés ignorants et stupides les votent, que des juges les appliquent, et que des patriotes conscients du danger que représente le salafisme sont poursuivis et condamnés.

Et surtout que 230 citoyens français sont morts pendant ce quinquennat par l’ignorance, la lâcheté et l’appétit électoral de la clique qui nous dirige.

Parce que c’est facile de savoir ce qu’est le salafisme, version moderne du nazisme, dont le symbole est le sabre pour trancher les têtes, ce sabre saoudien que le président est allé, rappelons-nous, brandir devant les Arabes saoudiens hilares de tant de naïveté, d’ignorance et de lâcheté.

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Ignorez notre presse achetée par le gouvernement et aux ordres de l’Elysée !
Ignorez l’officine officielle de dénonciation, la balance, le délateur maladif, Mediapart, il ne vous en dira rien non plus !
Allez sur les réseaux sociaux, les blogs de réinformation et la presse étrangère – surtout arabe – et vous saurez ce qu’est le salafisme, ces « salafs » à qui notre République « fait la part belle » !

“La catégorie d’islamophobes que je trouve tout à fait légitime et que je soutiens, c’est l’ensemble des agnostiques et des athées ou tout simplement des gens qui n’apprécient pas les dogmes et les pratiques de l’islam”, explique Habib Ben Fredj dans le quotidien tunisien Kapitalis.
Ce professeur de français approuve la critique de l’islam, un devoir “salutaire” un “devoir moral et politique pour protéger les libertés démocratiques et les acquis des femmes”.

Le journaliste et écrivain sénégalais Elgas explique : « l’empressement à disculper l’islam de tout lien avec la violence terroriste est le reflet d’un malaise interne chez beaucoup de musulmans. La paranoïa devient leur refuge pour refouler l’évidence… » Après chaque attentat « Commence la valse nécrophile, les querelles abjectes sur la qualification à accoler à la tuerie. Acte d’un déséquilibré ou terrorisme islamiste ?
Ce n’est pas l’islam ? Certains en pousseraient même un ouf de soulagement. C’est un déséquilibré ? Ça ôterait de l’urgence aux choses, nous voilà presque tirés d’affaire
. »

Le refus de penser l’islam, le réflexe maladif de l’exonérer de toute responsabilité est dû à l’ignorance le plus souvent, mais aussi à l’accointance idéologique entre ces idéologies sœurs que sont marxisme, communisme, socialisme et fascisme, cousines comme le sont les précédentes avec l’islam – qui ajoute le facteur religieux.

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C’est la raison pour laquelle notre élite politique et médiatique persiste à ne voir dans les razzias sanglantes de groupes ou d’individus au cri d’allahou akbar que les manifestations d’un délire, expliquées par une exclusion sociale, une fragilité, un déséquilibre psychologique ou affectif. Aucune recherche d’une explication rationnelle, seulement la volonté de « laver » l’islam de sa responsabilité originelle, telle qu’écrite noir sur blanc dans sa prose religieuse : Coran et hadiths.

C’est donc le slogan « cela n’a rien à voir avec l’islam » ou « cela n’a rien à voir avec l’islamisme radical« . Il s’agirait donc de « tueurs isolés », de « malades mentaux », les pavloviens du marxisme disent même de « victimes de la société », voire de « musulmans opprimés  » qu’il faudrait secourir ! Les crimes commis n’ont rien à voir avec la religion et surtout pas avec l’islamique. Pour ceux qui affirment que le contraire, il y a aussitôt un présupposé d’islamophobie à faire condamner par la justice.

C’est pourtant une constante de l’histoire humaine : chaque fois qu’un homme, un clan, une tribu, une région, un pays, une idéologie ou une religion s’est sentie supérieure à une autre, cela s’est terminé par un massacre. Chaque fois qu’un homme ou un groupe d’hommes se croit béni de ses esprits ou de son Dieu, ou le porte-parole de son dieu, c’est un meurtrier en marche. L’islam n’a pas échappé à cette loi humaine, il est en guerre continue contre le reste du monde, celui des « mécréants », depuis quinze siècles. Il n’a connu qu’une période de paix relative, celle de la colonisation où ses armées aux chevaux et aux sabres ont du céder devant les fusils et les canons des colonisateurs.

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Mais il est aussi depuis quinze siècles en guerre intestine permanente entre les héritiers de Mahomet : ceux qui ont choisi la tradition bédouine pour élire son successeur, les sunnites, et ceux qui, ayant compris le message de Mahomet, voulaient dépasser la loi du choix du plus fort pour être le chef par celle du meilleur choisi et désigné par le chef mourant, les chiites. Abou Bakr le militaire, l’homme fort de Mahomet ayant détruit le testament que celui ci venait de dicter et dans lequel il désignait Ali, son cousin et son gendre, homme doux et pieux comme son successeur, le sunnisme militariste de la tradition bédouine a supplanté de chiisme des héritiers spirituels de Mahomet et d’Ali. (*)

Les sunnites majoritaires ont pourchassé les chiites qui, mis en état de servage (comme toujours aujourd’hui à Bahrein), ont du apprendre à dissimuler leur foi, c’est la « taqqya », au moins jusqu’à ce qu’ils réussissent à constituer un état, l’Iran.
Après la trêve coloniale, le conflit sunnisme-chiisme a repris de plus belle en 1992, et la révolte arabe qui déferle sur le Moyen-Orient depuis 2011, et a commencé en Tunisie, n’est que la facette moderne de ce conflit fratricide.

Pourquoi 1992 ? C’est l’année ou le commandant Massoud, figure mythique de la résistance afghane contre les Russes qu’encensent les idiots occidentaux, magnifié par les BHL et autres intellectuels ignares qui ont vu en lui un parangon de la démocratie, a attaqué la tribu chiite des Hazaras (province de Bamyan), tenue en semi-esclavage par ses voisins pachtounes, massacrant 6 000 hommes désarmés et violant 3 000 femmes en moins d’une semaine, pour la prendre sous sa coupe.
Si l’on ignore que Massoud était d’origine tadjik et parlait un dialecte persan, que les Tadjiks sont sunnites et que les Hazaras parlent eux aussi un dialecte persan mais sont chiites, on ne peut pas comprendre pourquoi Massoud tenait tant à soumettre et prendre les esclaves hazaras que détenaient ses ennemis pachtounes très majoritaires en Afghanistan, ni pourquoi Massoud avait besoin des occidentaux naïfs pour soumettre les Pachtounes sous prétexte de guerre contre le colonialisme soviétique.

Cet acte barbare de Massoud a rouvert le conflit séculaire chiisme-sunnisme qui couvait toujours dans le monde arabe mais il aide à comprendre ces pays arabes et musulmans où tout n’est que conflits permanents entre clans, tribus, races et religions, excepté quand un empereur (le Chah), un roi (Farouk, Idriss…), un dictateur (Ataturk, Nasser, Hussein, Assad, Morsi, Sissi, Kadhafi…), un calife (de Abou Bakr… à Abou Bakr al Baghadi) met tout le monde d’accord provisoirement en leur tapant dessus.

Alors quand l’islam s’affirme une religion supérieure aux autres, les musulmans supérieurs aux mécréants que les deux disent les hommes supérieurs aux femmes il est surprenant d’entendre nos politiciens affirmer que l’islam est compatible avec la République.

L’Imprécateur

* Un petit livre d’Antoine Sfeir, « L’islam contre l’islam » (Le livre de poche, 6,60 €) explique très clairement cette antagonisme historique et culturel fondamental qui maintient l’islam en guerre permanente et dépasse de loin l’opposition entre démocratie et dictature que croient voir les Occidentaux dans les stupides « printemps arabes ».

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