Cours de METEO pour les ECOLOS
(il fait chaud l’été, froid l’hiver)
(L’Imprécateur)

La première leçon à retenir est qu’il fait chaud l’été et froid l’hiver. il en est ainsi depuis des millénaires. L’unique raison de cette variation tient à l’inclinaison de la Terre suivant sa position dans l’orbite spatiale qu’elle parcourt autour du soleil.

Nous pensions que les Lumières avaient, au 18ème siècle, apporté à la France la notion de rationalité et l’esprit critique, conditions sine qua non de l’esprit scientifique. Il n’en est rien si l’on observe le fonctionnement du service public de la météorologie nationale qui semble totalement dépendant des politiques publiques.


La météo française au service de l’idéologie climatique onusienne

Le catéchisme onusien dit que le réchauffement actuel est global, donc la météo nationale et le ministère de l’écologie répètent le mantra sans se donner la peine d’aller vérifier sur d’autres services météorologiques nationaux si ce réchauffement est confirmé partout.

Or ce n’est pas ou plus le cas.

Voici les prévisions pour le 1er juillet 2019 du Service hydrométéorologique russe pour la Russie qui, rappelons-le, est le plus grand pays du monde par sa superficie. Rappelons aussi que la Russie a un climat continental très froid l’hiver et très chaud l’été.

Or nulle part la température ne dépasse 20° C.

Même recherche sur les prévisions pour ce 1er juillet aux Etats-Unis :

Nulle part la température moyenne ne dépasse 30°C, excepté dans des localités situées en plein désert, comme Las Vegas où l’on approchera des 40°C, comme tous les étés. Notez que la météo américaine donne 27°C pour Paris ce 1er juillet, ce que la météo française confirme avec 28°C.
On est loin d’un réchauffement global catastrophique et des annonces de températures “ressenties” pour affoler.

D’où vient la panique météorologique nationale ?

Depuis plusieurs mois, il apparaît que la NASA avait raison en annonçant un arrêt de la progression du réchauffement depuis 1998, ce dont même le GIEC (1) convient dans son rapport d’octobre 2018, si l’on se donne la peine de le lire en entier.

Et pas seulement le résumé très orienté en sens inverse réalisé à la demande expresse de l’ONU et de COP 21 qui fut écrit à destination de la presse, des enseignants et des autorités politiques terrorisées à l’idée que la source inépuisable de taxes et de réglementations qu’est le changement climatique puisse s’arrêter.

Tout le monde semble en effet oublier que ce rapport GIEC n’est pas un rapport ordinaire mais une commande spéciale de l’ONU au GIEC à la demande de COP 21, pour faire une estimation de ce qui se produirait SI l’augmentation de la température devait dépasser 1,5° entre 1769 et le  21ème siècle.

La COP21 a invité le GIEC à préparer un rapport spécial en 2018 sur les conséquences d’un réchauffement planétaire supérieur à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.” SOURCE : Decision UNFCCC 1/CP (2) .

“Ce qui se produirait si…” ne dit pas “il y aura un réchauffement de 1,5°”, de plus, cela ne dit pas non plus qu’il se produira entre 2020 et 2100. Il est précisé dans la demande que ce 1,5° se produirait éventuellement en 2100 “par rapport aux niveaux préindustriels” c’est-à-dire 1769, date officielle du commencement de la révolution industrielle avec l’invention de la machine à vapeur.

On sait qu’en 2015, 246 ans après le commencement de l’ère industrielle, le réchauffement global survenu depuis a été de 1°C, soit 4 millièmes de degré par an, 0,004°C, ce qui est faible pour une période interglaciaire, mais normal si l’on est en fin de cette période interglaciaire. Ce qui veut dire que si le réchauffement continuait au même rythme qu’avant 1998, on arriverait en 2100 à 1,3° de plus qu’en 1769 !
Ce qui ne sera d’ailleurs pas le cas si l’arrêt du réchauffement constaté en 1998 se prolonge.
Et même s’il se prolongeait, cela n’aurait absolument rien de dramatique.

La climatologie est formelle quand elle s’appuie sur l’histoire du climat pour dire que nous sommes sur le point de basculer dans une nouvelle période glaciaire, dans dix ans, dans un siècle ou plus, on ne sait pas, mais c’est imminent à l’échelle géologique.

Il n’y a pas de logique écologique

La logique écologique et le principe de précaution devraient donc nous inciter au contraire à nous préparer à un refroidissement global en mettant tout en œuvre pour le retarder le plus longtemps possible.

Mais il n’y a pas de logique écologique, seulement une FOI dans une RELIGION nouvelle, et sympathique quand elle s’occupe de propreté ou de produits toxiques, qui a trouvé sa papesse en une mineure handicapée mentale, Greta Thunberg, et ses évêques en des gens qui ont changé dix fois d’avis en trente ans sur les moyens de nous terroriser : destruction de la couche ozone, pluies acides, montée des eaux qui devait noyer tous les atolls avant 2000, disparition des forêts, etc.
Chaque fois en se trompant (ou en mentant).

C’est pourquoi ces quelques jours de pic de chaleur, et pas de canicule (celle-ci répondant à des critères variables de durée et de températures en fonction de chaque région), ont été une bénédiction pour les écolos naïfs qui croient en un réchauffement durable.

L’histoire du climat montre qu’ils ont tort de s’inquiéter. Cela na rien de nouveau, ni de rare, le “on n’a jamais vu ça” est d’une bêtise insondable par ignorance.

L’histoire climatique montre l’erreur écologique

Notre climat actuel est un peu moins chaud celui qu’ont connu l’empire romain et le haut Moyen-Âge : culture de la vigne en Angleterre, des oliviers en Normandie, agriculture au Groenland, fonte des glaciers alpins…

Le 16ème siècle a été si chaud et si sec que même les fleuves étaient souvent à sec, on traversait le Rhin à pied, la Sarthe et la Tamise à pied sec (3). L’université de Cracovie écrit : « sévère sécheresse à travers le monde entier » !

Même chose au 18ème siècle, comme en témoignent les relevés climatiques de François Arago (4), physicien et secrétaire le l’Observatoire de Paris, qui releva des canicules à 40°C à Paris tous les dix ans environ, avec une longue série de 35° à 40° de 1750 à 1780.

Et cela a continué. On cite la canicule très longue de 1947, on oublie déjà celle de 2003 qui dura de juin à août sans interruption et fit 15000 morts et celle de fin juin 2015 qui fut comparable à celle d’aujourd’hui. On trouvait normal d’avoir un été chaud et le gouvernement ne trouvait pas indispensable, comme aujourd’hui, de terroriser les citoyens pour justifier les impôts totalement illégitimes qu’il leur extorque sous prétexte de chaleur, ignorant l’observation d’Emmanuel Leroy-Ladurie, “les périodes chaudes sont bien meilleures que les froides pour l’économie et le bien-être de la population“.

On privilégie les modèles informatiques à l’observation

L’origine anthropique du réchauffement de la planète est une supposition non prouvée, déduite uniquement de certains modèles climatiques, c’est-à-dire de programmes informatiques complexes, appelés General Circulation Models

Au contraire, la littérature scientifique met de plus en plus en évidence l’existence d’une variabilité climatique naturelle que les modèles ne sont pas capables de reproduire. Cette variabilité naturelle explique une part importante du réchauffement climatique observé au 20ème siècle. 

La responsabilité anthropique du changement climatique observée au siècle dernier est donc exagérée de façon injustifiée et les prévisions catastrophiques ne sont pas réalistes.

Le climat est un des systèmes les plus complexes de notre planète. Les modèles de simulation climatique ne reproduisent pas la variabilité naturelle observée du climat et, en particulier, ne reconstituent pas les nombreuses périodes chaudes des 10 000 dernières années. Celles-ci se sont répétées à peu près tous les mille ans et incluent, depuis les grandes périodes chaudes pendant l’Optimum climatique de l’Holocène, celles que nous avons connues, l’Optimum climatique romain et la Période Chaude Médiévale.

Ces périodes du passé ont même été plus chaudes que la période actuelle, bien que la concentration de CO2 ait été inférieure à la concentration actuelle.

Laissons Aymeric Caron et Claire Nouvian faire leurs cacas nerveux, ils n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent, esprits religieux ils n’ont que la foi en Sainte Écologie !

L’Imprécateur
1er juillet 2019

1: Il faut sans cesse rappeler que le GIEC, bien qu’il ait mis un E pour “experts” dans son sigle, n’est pas un organisme scientifique mais une administration de l’ONU composée de fonctionnaires obéissant à des instructions précises données par les gouvernements, notamment ceux qui, comme la France, ont besoin d’un réchauffement catastrophique pour justifier leurs politiques fiscales ruineuses et oppressives  pour les citoyens.

2: UNFCCC =  United Nations Framework Convention on Climate Change

3: Emmanuel Leroy-Ladurie, Histoire humaine et comparée du climat. Vol 1 : Canicules et glaciers. XIIIe-XVIIIe s., Fayard 2004, 740 p

4: François Arago a son boulevard à Paris

5 Commentaires

  1. Nous n’avons aucune chance de convaincre les écolo gauchistes que l’Homme n’a rien à voir avec le pseudo réchauffement climatique, si tant est qu’il existe, parce que c’est leur croyance, leur superstition. Ils croient au réchauffisme comme on croit aux esprits, aux jeteurs de sorts ou aux revenants. Tout phénomène climatique qui nous apparaît un peu anachronique ou exagéré est alors monté en épingle par les écolos pour étayer leur mythe climato(il)logique. Ça ne serait pas très grave si cette fable ne nous coûtait aussi cher financièrement que du point de vue environnemental (l’électricité éolienne et solaire est une catastrophe écologique du début à la fin de la filière). Seul le temps qui passe aura raison de leur bêtise crasse.

  2. Il me semble par ailleurs qu’on fait peu de cas de l’axe de la planète qui me parait avoir évoluer. En effet le soleil cet été, vu de chez moi dans le sud de la France ne se lève plus exactement au même endroit ? Quelqu’un pourrait il m’éclairer sur ce phénomène ? Mais sans doute n’est ce qu’une observation erronée de ma part ? Quoique !

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