NOTRE DAME : LES ZONES D’OMBRE
(L’Imprécateur)

Le 28 janvier 1972, le couvreur Clair Brevet mit involontairement le feu à la charpente de la cathédrale Saint Pierre et Saint Paul de Nantes en soudant un chéneau. Il s’était absenté un moment pour aller voir un autre ouvrier dans les combles en laissant son chalumeau allumé. L’expertise montra que ce n’était pas le bois localement  brûlé qui avait déclenché l’incendie mais l’abondante poussière qui recouvrait tout et s’enflamma. Au terme de huit ans de procédure, ce fut l’Etat (et non l’entreprise) qui fut finalement condamné à payer les dégâts. Les juges reprochèrent en effet à l’Etat de ne pas avoir fait nettoyer la poussière accumulée sur la charpente depuis des décennies avant d’y envoyer des ouvriers.
Après cet incendie, les cathédrales d’Angers et du Mans avaient été dépoussiérées.

Le 15 juin 2015, c’est encore à Nantes qu’un incendie d’origine accidentelle détruisit la toiture de la basilique Saint-Donatien. Là encore, une soudure fut à l’origine de l’accident. Quatre ans après, la basilique est toujours en travaux et c’est loin d’être fini.

Dans les deux cas, « Les collègues ont dû éteindre le feu à l’eau diffusée pour ne pas trop gorger d’eau la voûte » (source : pompiers). L’eau diffusée consiste à noyer le feu dans un brouillard d’eau sous pression. Ce n’est possible que s’il n’y a pas de vent, le brouillard y étant beaucoup plus sensible que le jet puissant d’une lance.
L’eau diffusée n’a pas pu être utilisée dans le cas de Notre-Dame de Paris en raison d’un vent trop fort.

À Paris, l’origine de l’embrasement a tout de suite été attribuée au chantier en démarrage.
Les autorités ont aussitôt décrété l’incendie « accidentel », et dû aux travaux sur le chantier. C’était imprudent, d’ailleurs Le Monde lui-même écrit maintenant « Beaucoup de questions sont en suspens » et dans une vidéo qu’il publie sur son site internet, la cause accidentelle évidente est devenue (à 2’02) « La piste d’un départ de feu accidentel sur le toit n’est pas exclue« .
Il y a une grosse différence entre décréter que la piste d’un accident de chantier est évidente et dire qu’elle n’est « pas exclue« .
Merci au Monde pour cet article signé Cécile Bouanchaud.

Il y a donc d’autres pistes et tout journaliste intelligent et consciencieux se doit de les explorer.
Ce n’est visiblement pas le cas de ceux de L’info du vrai sur Canal+ qui ont traité de « complotistes » tous ceux qui osent poser des questions ou même, comme Nicolas Dupont-Aignan, qui ont seulement dit que des personnes s’en posent et demandent la vérité.
Inutile d’accabler les déconneurs (et non « les décodeurs ») de l’Info du vrai, comme disait Brassens, quand on l’est, « c’est pour la vie entière« .

Pourquoi le doute est-il permis ?

D’abord parce que les travaux de restauration proprement dits n’avaient pas encore débuté. Seuls les échafaudages étaient en cours de montage. Donc, aucune soudure et pas de point chaud possible (source : architecte en chef des Monuments Historiques, responsable de la restauration de la flèche, Philippe Villeneuve).

Ensuite, parce qu’il n’y avait officiellement plus personne sur le chantier.
Les ouvriers cessent le travail à 17 heures et doivent (pour une partie d’entre eux) faire une inspection générale pour vérifier que tous les outils sont rangés et sous clé et qu’aucun intrus ne traîne sur le chantier.
Les derniers sont partis à 18 heures.
Mais ensuite ?

Ensuite c’est le bazar !
Dans la cathédrale il y a encore des touristes et du personnel, l’accès n’est fermé qu’à 18 h 30, deux gardes-incendie sont devant les écrans d’alerte, mais le plus gros du personnel (200 personnes) dont les trois quarts sont des bénévoles, est parti.
La messe du soir commence autour de 18 h 20 et les derniers à partir partent vers 19 h 15.

À l’extérieur, il y a fréquemment des inconscients qui viennent pour s’amuser à grimper sur la cathédrale. Les deux vidéos suivantes sont hallucinantes et ce ne sont pas les seules, les « visiteurs du soir » éprouvant le besoin  de faire des selfies pour se vanter ensuite de leur exploit. Dans la première, les deux débiles commencent leur escalade de nuit à 1′.

Ce que ces jeunes crétins peuvent faire, d’autres peuvent le faire.
On voit que le niveau de sécurité est voisin de zéro.

Le risque terroriste n’est pas exclu

Si le risque islamiste n’est pas prouvé, il ne peut pas être exclu, pour trois raisons au moins :

En 2016, le Professeur Vanucci (CNRS) a remis à Manuel Valls, Premier ministre, un rapport dans lequel il souligne que Notre-Dame étant “la deuxième église au niveau mondial après Saint-Pierre”, ils (lui et ses collègues), la considéraient  « comme une véritable cible pour des terroristes« .

« En cas d’attaque, le risque d’un embrasement de la toiture existe et [il] faudrait absolument la protéger… »
Qu’a fait Valls ? Rien !

Il a classé le document « confidentiel défense« .

D’autre part, un ouvrier tailleur de pierre d’une entreprise qui travaille depuis six ans pour la cathédrale a signalé que « ils nous ont imposé des maliens, des cap verdiens, des maghrébins, beaucoup nous haïssent, prient sur les chantiers« .
Cet ouvrier est peut-être raciste, islamophobe, etc.
Mais si des musulmans, surtout radicalisés, travaillent sur la « deuxième cible au niveau mondial pour les terroristes », la piste ne peut pas a priori être écartée.

Enfin, il y a depuis quelques années une montée forte et rapide des actes criminels anti-chrétiens avec, comme au Sri Lanka, presque toujours des islamistes derrière (17 islamistes ont déjà été arrêtés au Sri Lanka).

En France même, et récemment, c’est un musulman pakistanais qui a vandalisé la basilique royale de Saint Denis.
L’incendie de Saint-Sulpice fut intentionnel, mais l’enquête n’est pas terminée. A Saint-Étienne, toutes les églises sont maintenant fermées en dehors des heures de culte pour éviter leur « appropriation » par des migrants à la suite de deux « incidents ».
(Les migrants) « ils seraient pris en charge par des «membres de la jeunesse communistes extérieurs à la ville» qui les inciteraient à squatter des lieux de culte« .

Il y a eu bien d’autres agressions (cf L’Observatoire de la christianophobie). Aussi est-il présomptueux de prétendre que l’incendie de Notre-Dame ne peut pas s’inscrire dans cette longue litanie d’attentats contre les lieux du culte en France. Près de 1500 vandalisés en 2018, dont 400 juifs et 100 musulmans (source : min. Intérieur).

Surtout quand deux indices majeurs ont échappé, semble-t-il, aux autorités et à la presse.

Timing trop court pour un incendie de cette ampleur

Le premier est le « timing » de l’incendie. 18 h 20, alerte incendie sur le toit de la sacristie. Les deux gardes vont voir et ne trouvent rien alors qu’ils sont à l’extérieur pour voir le toit de la sacristie.
Bug informatique ou fausse alerte provoquée intentionnellement pour les écarter de leurs écrans de surveillance ?

18 h 47, seconde alerte et cette fois-ci « des flammes de trois mètres » à la base de la flèche (angle côté Seine). À 20 h, la flèche s’effondre.

« La charpente de Notre Dame s’est vaporisée en moins d’une heure comme si on avait utilisé un produit pour accélérer la combustion du bois » (Témoin travaillant habituellement en atmosphère explosive ATEX).

L’état-major des pompiers de Paris (des militaires commandés par un général) ne commente pas pour le moment, mais des pompiers à titre individuel s’interrogent sur internet : « Comment la charpente de Notre Dame a-t-elle pu s’enflammer si vite et si fort et quasiment partout en même temps » ?

Un avis partagé par l’ancien ingénieur en chef de la cathédrale qui, en retraite, se sent libre de parler : « impossible et incompréhensible » et il rappelle que lorsqu’une maison brûle, il reste deux choses : les murs et la charpente, même si elle est visiblement calcinée, parce que faire brûler une poutre à cœur prend plusieurs heures, surtout quand elle fait 40 cm de section au carré.
À moins que l’atmosphère ne soit explosive ?

Il est impossible d’avoir un tel feu en moins de 2 h sans accélérateur ! Le bois n’émet pas de fumée jaune. La pétrochimie oui, dit l’un des pompiers.
Ce que confirme un second indice : la couleur de la fumée.

La couleur de la fumée, la preuve chimique

Le second indice est la couleur de la fumée, d’un  jaune caractéristique témoignant de la présence d’un oxyde métallique « un accélérateur d’incendie » comme l’ont dit plusieurs pompiers. Probablement de la thermite qui monte la température de l’incendie à près de 2000 °C, rendant possible l’embrasement d’une vitesse « inouïe, inouïe !« , comme signalé par plusieurs témoins et les pompiers eux-mêmes.

 

Dans les incendies précédents, notamment ceux de Nantes, la fumée avait la couleur normale du bois qui brûle ; d’abord grise, puis s’éclaircissant vers le blanc au fur et à mesure de l’élévation de la température.

 

 

À Paris, l’incendie commence par une énorme bouffée jaune « pétrochimique » au moment de l’embrasement de la toiture et de la flèche, avant de virer au gris « bois brûlant ».

 

 

Le Monde : « Beaucoup de questions sont en suspens« 

N’en déplaise aux déconneurs de Canal+ et de la presse mainstream, beaucoup de questions restent aujourd’hui sans réponse. Il va falloir être vigilants pour obtenir la vérité d’un État qui dissimule à peine dans les « éléments de langage » de son président et de son ministre de l’Intérieur, son intention de voler une seconde fois la cathédrale aux chrétiens de France, aux Français et à tous ceux dans le monde qui la subventionnent à hauteur de plus d’un milliard pour la réparer, et aux catholiques qui la gèrent avec 50 religieux et 150 bénévoles pour la faire vivre au jour le jour.

Pas une fois les mot « chrétiens » ou « catholiques » n’ont été prononcé par le président dans son homélie pleurnicharde. Le ministre de l’Intérieur précisant même : « ce n’est pas une cathédrale« … « c’est un bien commun« .

Alors que l’État, receleur de la cathédrale depuis 1905, réduisait le budget d’entretien comme une peau de chagrin et se frotte les mains de voir les généreux donateurs donner l’argent des réparations, dont il prendra au passage une partie, comme il l’a fait lors du Loto du patrimoine de Stéphane Bern.

Si les enquêteurs cherchent « à qui profite le crime ?« , qu’ils regardent bien du côté de l’État où le ministre de l’Intérieur joue avec notre cathédrale une étrange partie de poker-menteur. Sa spécialité.

Cela dit, s’il est prouvé que ce fut un accident, je suis preneur, mais à condition qu’on nous l’explique bien, vraiment bien, avec des arguments enfin crédibles et pas seulement des insultes « complotistes, extrême droite… »
L’argument de ceux qui n’en n’ont pas.

L’Imprécateur
24 avril 2019

 

9 Commentaires

  1. Bonjour ou bonsoir, Lu, aujourd’hui Jeudi 25 Avril 2019, sur LE SALON BEIGE, un article qui donne vraiment à réfléchir sur les dons de LVMH de 200 millions d’€uros.
    « L’incendie de Notre Dame va-t-il profiter aux projets délirants de transformation de la Cité ?
    Et lire aussi les commentaires des lecteurs qui en apprennent beaucoup sur les raisons VOLONTAIRES de cette imposture financière.

  2. Je doute fortement que si l’enquête démontre un acte malveillant volontaire, le gouvernement ne camoufle pas l’attentat et la vérité pour, comme ils disent, « ne pas stigmatiser ». D’autant qu’il est très gênant pour nos sinistres et leurs médias à la botte d’admettre les actes islamistes anti-chrétiens sur nos églises et celles à l’étranger comme au Sri Lanka. Et il y en a d’autres qu’ils étouffent…
    Les 360 chrétiens assassinés et les 500 blessés du Sri Lanka ne doivent pas être un instrument de stigmatisation. Le monde constate sans cesse que l’islam construit le chaos mais il ne faut pas regarder ni l’admettre.

    Il y en a marre de cette mauvaise foi pestilentielle et cette hypocrisie tapageuse qui caractérise le gauchisme, gangrène endémique de la société européenne où l’islamisme pousse comme un champignon vénéneux sur la pourriture.

    • pour faire carrière en politique ; être un fiéffé menteur , un cynique , un manipulateur , et adorateur de pouvoir et de fric . remember : le RAINBOW WARRIOR ……….

  3. Outre l’indice précieux de la couleur de la fumée c’est surtout la vitesse de propagation et la « force » du feu qui invitent à se poser les questions, pour moi aucun doute sur le caractère criminel du feu.

  4. Pour attaquer un feu à l’eau diffusée ou l’eau pulvérisée, il faut être au contact du feu, pas à distance.
    Dans ce cas, il aurait fallu que les pompiers soient sous les combles avec du matériel alimenté. Est-ce qu’il y a des colonnes sèches à Notre Dame ? Je ne sais pas.
    Les pompiers ont du attaquer de l’extérieur avec des bras articulés porteurs de lances fixes. Ces lances débitent des quantités impressionnantes d’eau mais vu la hauteur à atteindre, elles nécessitent des pompes à haute pression et gros débit. Une grosse lance fixe peut débiter plus de 10m3 par minute !
    Mais toute cette eau s’est heurtée à une toiture étanche en plomb avec le feu en dessous.
    Le feu n’a pu être vraiment attaqué que quand la charpente s’est effondrée. Un comble si on peut dire.
    Un pompier pourrait nous dire combien d’eau a été déversée durant le sinistre, quelques milliers de mètres cube sans doute.

    Pour la fumée jaune, il faudrait revoir le timming vidéo mais il y a une piste chimique, elle vaut ce qu’elle vaut :
    Le plomb fond, surchauffe et s’écoule en se vaporisant mécaniquement dans la vapeur d’eau d’incendie. Cette combustion qui en découle produit des oxydes de plomb dont la couleur varie de l’orangé au jaune.
    Vu les tonnages en jeu dans la toiture, la quantité de fumée jaune au dessus de l’incendie n’est pas anormale.
    Cette hypothèse n’exclut pas le possible usage d’un produit chimique incendiaire (il n’y a pas que la thermite). Je n’en voit pas qui donne au sein d’un feu une telle fumée jaune épaisse. Les alkys-aryl métalliques sont plutôt associés au baryum et à l’aluminium, pas de fumées jaune. Et à manipuler, aïe, aïe, aïe, danger majeur ou incendiaire suicidaire.

    Des spécialistes de l’IRCGN n’auraient pas de mal à mettre en évidence des traces importantes de plomb au sol dans la zone de retombée des fumées.
    …Mais je peux me tromper.

    L’avenir nous le dira peut-être. L’avenir, pas le gouvernement.

    • Cher Dissident, Les pompiers ayant compris qu’ils ne sauveraient pas la toiture et la flèche ont décidé d’attaquer le feu de l’intérieur pour refroidir les murs et sauver les tours avec les cloches et ce qui pouvait être sauvé des oeuvres d’art. Ils ont alors découvert qu’il n’y avait qu’une seule colonne sèche avec un débit insuffisant (manque de crédits selon l’architecte, de même qu’il n’y avait qu’un garde-incendie et pas deux), alors qu’ils auraient voulu employer de l’eau diffusée, mais de toute façon n’avaient pas le matériel nécessaire. Ils sont allé puiser dans la Seine proche. Ils ont fait le minimum possible et son ressortis pour reprendre l’arrosage avec les lances télescopiques. C’est l’un de plusieurs dysfonctionnements.
      D’accord avec vous, le plomb a fondu, mais c’est APRÈS l’embrasement d’une rapidité que les témoins décrivent comme « à une vitesse inouïe, inouïe ! » de toute la toiture (plus de 100 mètres) en quelques minutes, avec « un bruit sourd » et la fameuse fumée jaune-orangé dont plusieurs pompiers m’ont dit qu’elle ne pouvait qu’être chimique.
      Je connais le « laboratoire » des pompiers de Paris, pour y avoir testé des tubes destinés à ralentir la vitesse de chauffe des tubes sur les têtes de puits pour le pétrole en cas d’explosion. Ils ont testé aussi la vitesse d’embrasement des poutres dans divers bois, chêne, hêtre, etc, Le chêne, avec un chalumeau alimenté au propane à 1700°C, c’est trois quarts d’heure pour obtenir une combustion à coeur avec du 20×20. À NDDP on a des poutres 40×40 de 10 mètres. Il faut deux heures, or, comme le dit l’un des pompiers, elles se sont « volatilisée » en moins d’une heure, et toutes simultanément, d’où la forte probabilité d’un accélérateur de combustion. Lequel ?
      En quelle quantité diffusée dans l’air de la charpente, par qui et comment ? Comme dit Le Monde, ça fait beaucoup de questions pour le moment sans réponse. L’analyse des cendres si elle est publiée, donnera peut-être la réponse. Mon boulot d’Imprécateur, c’est de poser des questions quand je vois, je sens, que la réponse officielle est faite pour dissimuler la vérité, ce qui est fréquent.

      • Merci de votre réponse. Nous sommes d’accord.
        La vidéo du sinistre montre bien la difficulté des pompiers à avoir de l’eau sous pression suffisante en quantité. Les trajectoires des jets au sommet des bras articulés sont parlantes.

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