LETTRE A LILI-MARLENE ET SES COPINES
(Cédric de Valfrancisque)

Il fut en France une époque pas si lointaine où l’on inventa l’amour courtois, l’esprit chevaleresque, où les hommes apprirent à céder le passage aux dames, à monter derrière elles et à descendre devant elles dans les escaliers étroits pour leur éviter une chute, à les aider à monter dans le carrosse et la diligence, puis la voiture.

On apprenait aux jeunes garçons à ne pas frapper les filles et aux ados à ne tenter leurs premiers baisers et caresses que si la fille montrait qu’elle le voulait bien. Les jeunes adultes tenus par la morale chrétienne qui prévalait attendaient le mariage. La norme sociale était de ne dénuder la femme que dans le mariage. La loi punissait sévèrement l’amour hors mariage

Dans les années 60, la libération sexuelle et la pilule ont donné une nouvelle liberté aux femmes, c’était “progressiste”. Du moins l’ont-elles cru. Les relations sauvages et brutales se sont multipliées, et pas seulement à sa sortie des boites de nuit.

Si bien qu’aujourd’hui les femmes demandent à cor et à cris à être protégées, d’autant que l’arrivée de peuples pour lesquels la femme reste un être inférieur dont on  peut disposer à son gré sans se fatiguer à apprendre les codes de bonne conduite occidentaux aggrave leur situation. Il leur faudra bientôt un garde du corps !

Mais cela n’a jamais empêché des écrits érotiques et même pornographiques, les auteurs qui ont écrit sur le sexe ont toujours été nombreux. De Gilgamesh à Mme Schiappa en passant par Rabelais, Saint Just le révolutionnaire, Sade, Fallières, Apollinaire, le maréchal Pétain, Eisenhower, Dali, Sartre, Jean-Jacques Pauvert et bien d’autres (*)

Notre ami Cédric de Valfrancisque est l’un des ces hommes qui ont mené une vraie vie d’hommes courageux, courtois et élégants, mais virils. Les excès du féminisme actuel l’agacent, et il n’est pas le seul. Voilà qu’il faudrait exterminer le mâle blanc, démarche objectivement très raciste et homophobe, et promouvoir les comportements lesbiens, punir la drague aimable, le baiser volé, ne garder que les mâles africains, arabes et musulmans qui, c’est bien connu, sont si prévenants, si doux, si caressants, si fidèles…

* Anthologie historique des lectures érotiques, Ed. JJ Pauvert


« Ma femme est très portée sur le sexe ; malheureusement ce n’est pas le mien »
(Pierre Desproges)


 

 

Mesdames,

Vous êtes – l’une comme l’autre – la quintessence de la lutte contre le cochon libidineux qui sommeille en chaque homme (exception faite de l’inverti que son « coming-out » met à l’abri de votre hargne).

Pourtant  j’avoue, très humblement, ne pas vous comprendre :

Que vous ont donc fait les hommes ? Qu’est-ce qui vous rend si agressives à leur égard ?

Vous, la pulpeuse Lili-Marlène, vous avez été élevée dans un milieu petit bourgeois par des parents trotskistes. Bon, je vous concède que l’idéologie véhiculée par vos géniteurs peut rendre con et méchant mais c’est en général seulement contre le « grand capital », les trusts, les patrons, l’argent…

Après vos études, vous avez écrit – sous votre nom ou sous pseudonyme – quelques livres pornographiques qui n’ont eu aucun succès.
Mais est-ce notre faute si vous n’avez aucun talent ?

Or il en faut un peu, même pour écrire des bouquins cochons. Emmanuelle Arsan, Pauline Réage, Catherine Millet  et quelques autres ont su se faire un nom dans ce domaine.

Finalement, en désespoir de cause, vous vous êtes tournée vers la politique : ce réflexe est assez fréquent chez les paresseux, les ratés et les bons-à-rien (1).
Et je dois reconnaître que, grâce à « Jupiter » Micron – qui favorise l’ascension de nullités – vous êtes parvenue à vos fins.

Vous, Caroline, je vous accorde des circonstances atténuantes : un physique ingrat, la féminité d’un bûcheron canadien et le charisme d’un rideau de douche. Elevée dans un milieu aisé vous aviez tout pour être heureuse, exception faite, hélas, de votre faciès peu avenant.

« Pour tout bagage on a sa gueule / quand elle est bath ça va tout seul » chantait Léo Ferré.

Bon, je concède que, pour vous, ça n’allait pas tout seul… 

Alors, pour vous venger des hommes, ces machos qui ne vous regardaient pas, il y eut « Osez le féminisme », un mouvement carrément (et violemment) anti-mec !

Une de vos consœurs (2) – féministe américaine –  a déclaré que « La femme a autant besoin de l’homme que le poisson rouge d’un vélo ».
Je ne connais rien aux poissons rouges et j’utilise assez peu le vélo, mais je n’aime pas les gens qui passent leur temps à entretenir chez nous un climat de guerre civile larvée : écolos contre chasseurs, Végans contre Viandards, Bobos contre utilisateurs de Diesel, immigrés contre « souchiens » ou pire – car c’est contre nature – femmes contre hommes.   

Après le mouvement « Me too », voilà qu’on manifeste contre les « violences faites aux femmes ». Vos  gesticulations sur les plateaux télé ont fini par payer !

En France, chaque année, 140 femmes meurent sous les coups de leur conjoint : le porc qui sommeille en chaque homme se transforme parfois en sanglier. C’est tragique, je vous l’accorde, mais ce chiffre est quasiment… incompressible.
A la louche, il représente 0,0002 % de la population française (68 millions d’habitants). Les brutalités conjugales ont toujours existé, dans… les deux sens.

Combien y a-t-il d’avortons chétifs battus par leur virago de femme ?

Et quelle est la proportion de Musulmans qui appliquent à la lettre le dicton arabe : « Bats ta femme tous les matins, si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait ! » ?

Vous manifestez « contre l’islamophobie », ce qui est légitime. En effet,  il est indéniable que le Coran est un défenseur inconditionnel de la femme. Dans certains pays musulmans, on lapide la femme adultère (pour lui éviter des contacts avec les mâles ?) ; dans d’autres on lui impose une « Burqa » ou un « Niqab » pour la soustraire au regard vicieux des hommes.

En réalité, Madame, vous en voulez surtout au mâle blanc, hétéro et « franchouillard ».

Lors de la manifestation contre les « violences faites aux femmes » on a vu quelques harpies  de votre mouvance brandissant une banderole « Chassez le mâle ; devenez lesbiennes ! ».

Mince alors ! D’ici à ce que les sodomites ripostent avec des  pancartes  stipulant: « Chassez les pouffes ; devenez pédés ! », on peut craindre le pire : l’hétéro va devoir protéger ses arrières ! 

Et pourtant, Mesdames, depuis mai 68, tout s’est libéré chez la femme : ses mœurs, son langage, sa sexualité, sa tenue qui l’autorise à s’habiller comme une pute. Les plus « libérées » ont même abandonné le soutien-gorge (qui, bien souvent, n’avait rien à soutenir). L’immonde collant avait remplacé l’érotisme des bas et du porte-jarretelles. Les femmes ne voulaient plus vivre sous la domination des mâles, ces phallocrates libidineux ; elles voulaient faire des enfants toutes seules, être autonomes, sortir entre copines, conduire des camions, fumer dans la rue… etc

Et on découvre qu’il existe encore plein de salopards qui harcèlent les femmes et pire, qui profitent de leur situation de mâles dominants pour leur taper dessus.
Mais quelle honte !!!

Aux Etats-Unis, on a même vu une actrice (de porno) attaquer son producteur qui l’aurait obligée à « coucher » pour avoir un rôle. Ce monde de Tartuffe est complètement cinglé car, à la vérité, les catins siliconées, qui acceptaient de coucher avec un porc comme Harvey Weinstein, le faisaient pour obtenir un rôle et vivre dans le luxe et l’argent facile du « Show-biz ».

Georges Brassens chantait : « 95 fois sur 100/ La femme s’emmerde en baisant / Qu’elle le taise ou le confesse/ C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses »

Alors, de grâce, Mesdames, si vous préférez « l’hôtel du cul tourné »  aux galipettes lubriques, n’en dégoûtez pas les autres !!! Etudiez les besoins – vitaux et non vitaux – de la « pyramide de Maslow » et vous comprendrez, peut-être, ceux des hommes NORMAUX (3) !

Mais, pour vous faire plaisir, je vais, moi aussi, faire l’apologie d’une femme qui devrait être chère au cœur des Français: la bonne Jeanne 1ère, Reine de Naples et Comtesse de Provence.

En 1347, cette souveraine autorisa l’ouverture des « maisons closes » pour le repos de ses guerriers et pour que la putain cesse d’être marquée du fer rouge de l’infamie.
Et, pendant presque… 600 ans, les bobinards, les claques, les bordels, les maisons dites « de tolérance », les hôtels borgnes, ont fonctionné dans tout le pays  pour le  bien-être de sa population. Ils faisaient le bonheur du bourgeois, qui s’encanaillait en sauvant les apparences ; de sa bourgeoise qui, coincée par son éducation, préférait la broderie et les bonnes œuvres au sport en chambre ; des « gagneuses »  qui profitaient de la notoriété de leur « maison » comme un cuisinier fait ses armes chez les grands chefs…

Bref, c’est tout un système social qui fonctionnait, plutôt bien puisqu’il a perduré durant six siècles.
Gloire et merci, donc, à la Comtesse Jeanne de Provence !

D’ailleurs, la langue française, pourtant riche, ne s’y est pas trompée :

Jadis, un « courtisan » c’était un proche du roi.
Une « courtisane » c’était… une pute.

Au 19° siècle, un « demi-mondain » c’était l’équivalent d’un bourgeois des classes moyennes.
Une « demi-mondaine », c’était une pute.

De nos jours, un « homme public » c’est quelqu’un de connu, une célébrité.
Une « femme publique » c’est une pute.

Un « gars » c’est un jeune homme.
Une « garce » c’est une pute.

Un « homme sans moralité », c’est un politicien.
Une «femme sans moralité » c’est une pute.

Un « homme facile » c’est un homme facile à vivre.
Une « femme facile » c’est une pute.

Un « coureur », c’est un joggeur ou un cycliste.
Une « coureuse », c’est une pute.

Un « masseur » c’est un kinésithérapeute.
Une « masseuse », c’est une pute.

Un « professionnel » l’est dans sa branche.
Une « professionnelle », c’est une pute.

Un « entraîneur » entraîne une équipe.
Une « entraîneuse », c’est une pute.

Un homme qui « fait le trottoir » c’est un paveur.
Une femme qui « fait le trottoir », c’est une pute.

Un « homme à femmes », c’est un séducteur.
Une « femme à hommes », c’est une pute.

Un « péripatéticien » c’est un disciple d’Aristote.
Une « péripatéticienne » c’est une pute.

On pourrait continuer longtemps…
Mais est-ce désobligeant pour les femmes ?
Non !

C’est une reconnaissance – ô combien légitime – du rôle social de la prostituée, bien plus indispensable  à la société que les psys et autres charlatans de la détresse humaine.

Et pourtant, malgré l’utilité – reconnue par tous – du plus vieux métier du monde, le 13 avril 1946, à l’instigation (liée, dit-on, au repentir) de Marthe Richard, dite « l’Alouette », demi-mondaine et contre-espionne retraitée, la France fermait ses « maisons closes ».

Marthe Richard, surnommée aussitôt « la veuve qui clôt », prétendait  œuvrer pour la santé morale et mentale de ses concitoyens.

La France condamnait le sport en chambre – fauteur de chaudes-pisse, véroles et autres maladies sexuellement transmissibles – et prônait le sport tout court : finis les bordels, on construisit – aux frais du contribuable – des stades, des gymnases et des piscines municipales…

Depuis cette loi scélérate, très régulièrement, des mégères socialisantes et/ou féministes reviennent  à la charge pour bannir la prostitution, la chasser du trottoir (4), ou proposent des textes de loi verbalisant les clients des putes. Cette manie nous viendrait de Suède, pays du « cul triste », où le nombre de suicides bat des records ; on se demande bien pourquoi ?

La dernière en date aura été cette punaise franco-marocaine dont François Hollande a osé faire un(e) ministre… de l’éducation dite « nationale ».

Et bien, vous, féministes folle-dingues, parangons de la lutte contre le mâle, prêtes à nous émasculer pour annihiler nos pulsions sexuelles, je pense sincèrement que les hommes – ceux qui ne sont ni impuissants ni pédérastes – devraient vous dire un grand MERCI

Grâce à vous, grâce à vos excès délirants de haine à l’égard du pauvre mâle, malgré les lois Marthe Richard, Belkacem et consorts, en France, la putain a encore de beaux jours devant elle.

Et, que cela vous plaise ou non, c’est une excellente chose qu’il reste encore, chez nous des femmes qui aiment les hommes.

Tant pis pour les moralisateurs pudibonds si c’est un rapport mercantile, une relation tarifée, car la putain, contrairement à l’homme politique, assure un vrai service, tient ses promesses et coûte, au final, beaucoup moins cher que lui.

Cédric de Valfrancisque.
21 décembre 2019

1)- Ce qui explique sans doute  que notre classe politique soit aussi  NULLE.

2)- Au fait, puisqu’on dit « con-frère » peut-être faut-il dire « conne-sœur » ? On ne sait plus.

3)- Car il en existe encore quelques uns dans ce foutu pays !

4)- Trottoir où l’a mise la fermeture des « maisons  closes », ce qui, soit dit en passant, fait le bonheur des maquereaux  et des réseaux mafieux.

3 Commentaires

  1. Etes-vous sûr que ces ‘pauvres’ femmes aiment les hommes ? Qu’elles ont recours à la prostitution par plaisir ? Dans cet article, vous ne faites que des commentaires désobligeants sur TOUTES les femmes sans vous poser la question de savoir pourquoi la majorité d’entre elles en sont arrivées à des comportements ‘extrêmes’ ? J’ai 72 ans et je peux vous dire que depuis mon adolescence (même avant si je prends en compte le comportement de mon père très ‘patriarche’) je n’ai eu que des problèmes avec vous Messieurs, mais je ne vous ferais pas l’injure de dire que vous êtes tous pareils, seulement que tout au long de ma vie, je n’en ai pas connu un seul qui en valait la peine et croyez-moi je le regrette beaucoup !!!

  2. Et pour compléter la poésie :

    “Vor der Kaserne
    Vor dem großen Tor
    Stand eine Laterne
    Und steht sie noch davor
    So woll’n wir uns da wieder seh’n
    Bei der Laterne wollen wir steh’n
    Wie einst Lili Marleen.(chorus)
    Wie einst…
    Wie einst Lili Marleen.(chorus)
    Wie einst Lili Marleen.
    Unsere beide Schatten
    Sah’n wie einer aus
    Daß wir so lieb uns hatten
    Das sah man gleich daraus
    Und alle Leute soll’n es seh’n
    Wenn wir bei der Laterne steh’n
    Wie einst Lili Marleen.(chorus)
    Wie einst…
    Wie einst Lili Marleen.(chorus)
    Wie einst Lili Marleen.
    Schon rief der Posten
    Sie bliesen (den*) Zapfenstreich
    Das kann drei Tage kosten
    Kam’rad, ich komm ja gleich
    Da sagten wir auf Wiedersehen
    Wie gerne wollt ich mit dir geh’n
    Mit dir Lili Marleen?(chorus)
    Mit dir…
    Mit dir Lili Marleen?(chorus)
    Mit dir Lili Marleen.
    Deine Schritte kennt sie,
    Deinen schönen Gang
    Alle Abend brennt sie
    Doch mich vergaß sie lang
    Und sollte mir ein Leid gescheh’n
    Wer wird bei der Laterne stehen
    Mit dir Lili Marleen?(chorus)
    Mit dir…
    Mit dir Lili Marleen?(chorus)
    Mit dir Lili Marleen.
    Aus dem stillen Raume,
    Aus der Erde Grund
    Hebt mich wie im Traume
    Dein verliebter Mund
    Wenn sich die späten Nebel dreh’n
    Werd’ ich bei der Laterne steh’n
    Wie einst Lili Marleen?(chorus)
    Wie einst…
    Wie einst Lili Marleen?(chorus)
    Wenn sich die späten Nebel dreh’n(chorus) Werd’ ich bei der Laterne steh’n
    Wie einst Lili Marleen?(chorus)
    Wie einst…
    Wie einst Lili Marleen?(chorus)
    Wie einst, Marleen…(chorus)
    Wie einst, Marleen.”

    Après avoir fait fureur, ça s’est très mal terminé…

  3. …/… L’immonde collant avait remplacé l’érotisme des bas et du porte-jarretelles.

    L’inventeur de l’immonde collant devrait être passé par les armes, ou raccourci d’une tête.
    Rien de tel qu’un porte-jarretelles et des bas pour magnifier le corps des femmes.

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