LES DÉMOLISSEURS DE LA FRANCE (Marc Le Stahler)

Quand on participe à un projet criminel, on ne le dévoile pas au grand jour, on ne l’annonce pas à grands cris. On l’enrobe, on le dissimule, on agit insidieusement sur les fondements mêmes de ce qu’on veut détruire, jusqu’à ce que l’ensemble se fragilise, vacille et s’écroule…

Ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui (je n’écrirai pas « celzéceux », même si les femmes ne sont pas en reste dans cette œuvre collective) participent à la destruction de la France, obéissant à des mobiles apparemment différents mais objectivement complémentaires et visant le même objectif.

J’ai nommé cet article « Les démolisseurs de la France »… Ceux-là sont fiers, de déconstruire la France, c’est même le premier de ces traitres, le chef de l’État lui-même, qui a lancé le mot d’ordre : « déconstruction », repris notamment depuis avec gourmandise par Marine Tondelier et d’autres pour évoquer « l’homme déconstruit » !  

  • Il y a les « européistes », lointains successeurs de ceux qui, il y a 50 ans, sautaient comme des cabris sur leur chaise en criant « l’Europe, l’Europe, l’Europe ! »…
    On voit ce que ça donne aujourd’hui avec le Mercosur… Les agriculteurs ne manqueront pas d’apprécier cette trahison…
  • Il y a ceux – trop souvent incultes – qui s’acharnent contre la langue française, fiers d’en mépriser ouvertement les règles, n’ayant de cesse de la dénaturer, au nom du « wokisme », pour mieux cacher leur inculture sur l’orthographe, la grammaire et la syntaxe…
  • Il y a ceux qui revisitent sans honte l’Histoire de la France, occultant sciemment ses heures de gloire, quitte à les transformer sans honte en « crimes contre l’humanité », et même en la réécrivant quand ça les arrange…
  • Il y a ceux qui s’attaquent aux fondements mêmes de notre culture, de nos coutumes, en un mot de notre civilisation, toujours au nom de la « déconstruction ». Dans certaines villes de France, cette année, le sapin traditionnel (mais en plastique) est flanqué d’une pancarte sordide « Joyeux Hiver !, le nom de « Noël » étant proscrit, toujours pour cause de déconstruction…
  • Il y a ceux qui mentent sans vergogne, j’évoque les « journalistes », quand leur ardente mission fut jadis (et aurait dû le rester) d’informer objectivement et de faire réfléchir leurs lecteurs (lire ICI l’article d’Éric de Verdelhan)…
  • Il y a ceux, dont le rôle est de juger et châtier, mais qui se transforment en complices objectifs des pires délinquants et criminels allant même jusqu’à créer un sordide « Mur des Cons » pour y afficher les victimes qui ne leur plaisent pas…
  • Il y a ceux dont l’ardente mission fut jadis d’apprendre aux enfants à lire, écrire, compter et réfléchir, ces héros qu’on nommait alors joliment « les hussards de la république » et qui, pour certains, ont abandonné leur glorieuse mission au nom de la « déconstruction » (toujours elle)…

Les démolisseurs sont partout, et même chez certains dirigeants. La politique est elle aussi largement victime de ce labourage culturel. Et on observe aujourd’hui les résultats du travail de sape des démolisseurs de la France, dont l’un des principaux, Mélenchon, affichait récemment un sourire carnassier dans une loge de l’Assemblée Nationale quand fut votée la censure du gouvernement Barnier. Fidèle à sa formation trotskyste, le patron de LFI semble avoir décidément pour objectif final l’effondrement de la France afin d’en ramasser les restes.

Celui là est un cas extrême, mais d’une manière générale la classe politique post-soixante-huitarde s’est progressivement et sérieusement dégradée. Il suffit d’observer aujourd’hui la dégénérescence de certains élus d’extrême gauche de l’Assemblée Nationale qui ressemblent plus à de sordides petits voyous de banlieue, incultes et violents, qu’à des représentants du peuple français.

Oui, les démolisseurs sont partout. Ils se sont infiltrés dans les universités et les grandes écoles, dans les entreprises, dans les syndicats, les associations, la presse… Et bien entendu en politique !

Les démolisseurs politiques se sont d’ailleurs depuis longtemps attaqués à la Constitution, notamment en la dénaturant, par le passage du septennat au quinquennat et l’interdiction du cumul des mandats qui autorise maintenant n’importe quel voyou à se présenter aux élections législatives sans avoir fait ses preuves dans un mandat local.

Maintenant, la petite musique qu’on fredonne est de modifier le mode de scrutin en passant du scrutin uninominal à 2 tours au scrutin proportionnel. Oubliant (par inculture ou simple volonté de nuire) que ce type de scrutin fut précisément à l’origine de l’effondrement de la IV° république, incapable de dégager des majorités et rendant impossible la constitution de gouvernements opérationnels. Pour mémoire, en 12 ans, la IV° république a connu 22 gouvernements (soit une durée moyenne de 7 mois pour chaque gouvernement) !

La sagesse oblige au contraire à revenir à la constitution de 1958, en rétablissant le septennat (éventuellement non renouvelable) et en supprimant l’interdiction du cumul des mandats.

Il faut aussi rétablir la pratique du référendum, outil démocratique majeur. Sur des questions fondamentales, et pour lesquelles le président doit engager sa responsabilité, comme le fit de Gaulle après 1968. Contre-exemple de ce que fit Chirac après le rejet par référendum du Traité pour la Constitution de l’Europe en 2005, modifié et voté en 2007 par le Congrès (Assemblée Nationale et Sénat).

Ainsi, ce que le peuple avait rejeté par référendum, une manipulation institutionnelle l’a fait entériner par des élus… Très mauvais exemple donné par nos dirigeants de ce que doit être la démocratie.

Le « régime des partis », dans lequel nous sommes à nouveau en train de sombrer, peut disparaitre si les dirigeants politiques se tournent vers l’essentiel : les intérêts suprêmes de la France, et non ceux des partis.

Est-ce trop demander en ce jour de résurrection de Notre Dame de Paris ? 

Marc Le Stahler

7 décembre 2024 


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2 Commentaires

  1. Si l’on considère qu’en Suisse il y a 7 députés pour 8;5 millions d’habitants, en France nous ne devrions pas avoir plus de 70 députés. Voilà qui ferait de belles économiess sur un budget dans lequel pas un Premier Ministre ne veut couper…..;