ON ÉGORGE UN PRÊTRE. RÉACTION DU GOUVERNEMENT ? − IL VA À LA MESSE ! (par l’Imprécateur)

Ainsi, il a eu lieu. Le troisième égorgement d’une victime française par un islamiste. Le second, c’était le 14 juin dernier à Magnanville, celui de la compagne d’un officier de police, elle même policière, lui venant d’être poignardé à de multiples reprises entre le portail d’entrée et la porte de la maison. Le premier est passé inaperçu en France parce qu’il a eu lieu à Tahiti, terre lointaine mais toujours française et souhaitant le rester, celui d’une jeune fille le jour de l’inauguration d’un centre culturel musulman, il y a trois ans déjà, en octobre 2013. Un an plus tard, devant l’hostilité de la population, le centre culturel et la mosquée ont été fermés, l’imam expulsé. C’est la démocratie.

Le mouvement est lancé, il pourrait s’amplifier si les autorités n’y prennent garde. En effet, l’égorgement comme moyen de donner la mort est une particularité religieuse et culturelle  propre, de nos jours, à l’islam, que ce soit pour tuer “halal” les animaux, ou pour tuer les non-musulmans qui « ne sont pas dans la voie », refusent la soumission à l’islam. Les égorger, c’est s’inscrire ainsi dans les pas du prophète comme le rappellent les prédicateurs dans certaines mosquées (1).

https://www.youtube.com/watch?v=wDSaXF7srUY

Il n’y a aucune « islamophobie » à en faire le constat, c’est, comme l’a écrit une députée socialiste suisse, Salima Moyard (2) : « un phénomène sociologique qui s’inscrit dans une société, un contexte, un temps donnés. Les textes religieux, comme en l’occurrence ici le Coran (mais cela est vrai des autres religions du Livre notamment), doivent se lire en tenant compte du contexte de l’époque dont ils sont issus. Ainsi, aujourd’hui, soit on décide – en tant que croyant ou que scientifique – de lire le texte au pied de la lettre avec les atrocités et autres abominations qui peuvent en découler (et il y en a de nombreuses), soit on décide d’adapter l’esprit du texte au temps d’aujourd’hui. »

Voyons les faits d’un point de vue qu’aucun journaliste français n’a osé envisager mais qu’a bien vu le journal libanais L’Orient le Jour : L’État islamique a revendiqué l’attaque perpétrée (mardi 26 juillet) dans une église dans la petite ville de Saint-Étienne-du-Rouvray en France. C’est la cinquième fois que l’EI revendique une attaque sur le territoire français en moins de 18 mois. Les cibles, bien que toutes extrêmement symboliques, sont à chaque fois différentes : les media le 7 janvier avec Charlie hebdo (revendiqué par Al-Qaida dans la péninsule Arabique, ces gens dont Fabius disait qu’ils « font du bon boulot » en parlant de la filiale syrienne d’Al Qaida, Al Nosra), les Juifs, le 8 janvier 2015, avec l’attentat de l’Hyper Casher (Paris) ; les jeunes en train de faire la fête avec les attentats du 13 novembre dernier à Paris (Stade de France, cafés et restaurants, Bataclan) ; la police, donc l’autorité du ministre de l’Intérieur, avec les attentats de Magnanville le 13 juin 2016 ; le 14 juillet symbole de la République avec l’attentat de Nice le 14 juillet 2016 ; les chrétiens avec l’attentat (de mardi). Quelle va être la prochaine cible ? Les sportifs ? Les politiques ?

Parler d’individus solitaires, de schizophrènes, de victimes de la société ou du capitalisme ou quoi que ce soit d’autre n’a aucun sens, c’est même carrément soit totalement débile, soit de la trahison. Il y a de toute évidence un plan de guerre islamique réfléchi et concerté, qui ne vient pas forcément de Raqqa ou de Mossoul, l’islam, qui n’a pas de hiérarchie religieuse comme l’Église catholique, fonctionnant plus comme Internet, en « toile ». Nier le caractère religieux de cette guerre serait comme nier le caractère religieux de la Saint-Barthélémy ou des Croisades.

Certains  ignorants le font.

Évolution des techniques : au début, méthode occidentale, on mitraillait, on plastiquait. Maintenant, méthode orientale, on utilise un véhicule mais surtout le couteau mal affûté pour qu’il égorge avec plus d’efficacité (ce que tous les égorgeurs musulmans de moutons savent). Et demain ? La voiture piégée, la bombe artisanale, le produit chimique ou nucléaire ?

Les solutions proposées par les politiques de droite comme de gauche sont des solutions d’énarques, elles manquent grandement de réflexion et d’imagination en plus d’être fondées sur une réelle méconnaissance de l’islam et des islamistes.

On est au bord du gouffre ? Eh bien, on va continuer comme avant et faire une ou des lois, c’est la solution de Hollande à tout problème qui ne peut pas être résolu par une taxe nouvelle. Or, oui, il y a des solutions de ce côté là, mais pas celles qu’il imagine. D’abord, appliquer le Principe constitutionnel de précaution aux faits sociaux comme l’est la radicalisation islamique ; interdire la double nationalité ce qui permettrait de renvoyer dans leur pays tous les nuisibles à la France. La Cour Européenne des Droits de l’Homme protestera que c’est inhumain car ils risqueront dans leur pays des conditions de détention autrement plus dure qu’en France et de surcroit des tortures et la peine de mort. Mais qu’ont « à cirer » les Français angoissés de la CEDH et du sort des criminels étrangers ? Ensuite simplifier les Codes qui gèrent les procédures d’arrestation, d’inculpation, de détention pour soulager la Police et la Justice de règlements byzantins qui font, par exemple, que pour une heure de retard dans une convocation de l’avocat par le juge, le détenu est libéré automatiquement, ou que le policier doit filmer l’interpellation dans un contrôle d’identité.

L’enfermement, solution préconisée par les droites, soit dans des Guantanamo exotiques (Dupont-Aignan propose les Iles Kerguelen, ç’aurait aussi bien pu être Walpole, déserte mais habitable puisqu’elle l’a déjà été, ou Clipperton), soit dans les prisons classiques, mais elles sont déjà surbookées, soit dans des centres de rééducation. Aucune de ces solutions d’enfermement n’a jamais protégé durablement la population et quand ils en sortent, car ils en sortent toujours un jour, les détenus sont la plupart du temps pires qu’avant.

Le renseignement. C’est une bonne solution, à condition de le renforcer là où s’exprime le besoin le plus criant : le renseignement territorial (les ex-RG) démantelé par les gouvernement précédents. On observe en effet, c’est patent dans le cas d’Abdel Kermiche, l’égorgeur de curé, que la police savait, les juges savaient, la famille savait (des gens bien intégrés, avec tous un travail, qui disent qu’ils auraient mieux aimé « le voir vivant en prison que partant au djihad en Syrie« ), les copains savaient (« on lui disait que c’était des conneries« ), mais il n’y avait aucune oreille d’agent du RT (Renseignement territorial) pour recueillir l’info et l’exploiter. Or, il y a 5600 djihadistes potentiels en France dont 256 sont soupçonnés d’être fortement radicalisés et les RT ont environ 2500 hommes, dont une bonne partie fait du travail administratif, c’est notoirement insuffisant.

Alors quoi faire ? Prendre le problème à la base : imposer un changement à l’islam.

Le Coran dit qu’il faut tuer les mécréants. Il reste assez flou dans la désignation desdits mécréants, « égarés » ou « ceux contre qui Dieu est en colère » mais les périphrases employées dans des dizaines de sourates désignent les Juifs et les Chrétiens, les deux grandes religions dominantes au VIIème siècle et encore aujourd’hui. La Sunnah est claire, les exégètes anciens et actuels, également. Et il ne fait aucun doute pour les musulmans “de base” que les ennemis de l’islam sont le Juif et le Chrétien, contrairement à ce qu’imaginent des évêques déjà dhimmisés. « C’est vous qui nous frappez » a dit Abdel Kermiche avant d’égorger le prêtre de Saint Étienne du Rrouvray.

Au XXème siècle, l’Église a fait l’effort de supprimer dans les textes les termes explicites incitant effectivement à la haine d’une autre religion par les Chrétiens, ainsi que ceux recommandant de tuer les homosexuels. Les Juifs ont une institution qui fait un effort similaire d’adaptation des textes judaïques à la civilisation actuelle. Mais pas les musulmans.

« L’idée même de modifier le texte de la prière (musulmane) relève d’une étrange naïveté, car elle est issue du Coran, qui constitue LE Message pour les croyants musulmans (à la différence des Chrétiens pour qui le Message tient dans la vie et les propos du Christ, bien davantage que dans la Bible) et est par essence, pour ceux qui y croient, intouchable » (Salima Moyard)

Et pourtant, il va falloir le faire car la prière musulmane rappelle plusieurs fois par jour au musulman, même “modéré”, que « leurs voisins juifs et chrétiens ne sont pas “dans la voie” et ces répétitions ont forcément un impact sur leur attitude générale à l’égard des groupes de population concernés » (A. Jean-Mairet).

La députée Moyard a une solution : moderniser l’islam. « C’est un vaste programme, dit-elle, qui n’est pas du ressort des politiques, ni du gouvernement, mais “de celui des théologiens et au final des croyants” ». C’est une piste intéressante, mais comment faire ? Les musulmans ne sont pas organisés et structurés comme l’est l’Église, l’UOIF, le CFCM et autres organisations dites nationales ne sont que des coquilles vides.

Il y a pourtant une solution : la méthode napoléonienne qui a permis l’assimilation du culte juif en France en 1806.

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Le sentiment général était à l’époque, comme pour l’islam aujourd’hui en France, que le judaïsme étant inassimilable, il fallait cantonner ou chasser les Juifs. Certains louent Napoléon d’avoir reconnu et structuré le judaïsme à l’égal des autres cultes, et d’avoir imposé ce progrès en Europe, aux applaudissements des juifs allemands et italiens. D’autres, au contraire, y perçoivent une prise de contrôle par l’État et une « assimilation par contrainte ».

Mais depuis, les Juifs n’ont plus posé de problème. En France au moins.

Avec l’islam la question est sans doute plus complexe, mais pas insoluble.

1 : L’État (président, 1er ministre…) fait une déclaration solennelle disant : on ne remet pas en cause l’islam et le Coran mais les actes criminels que commettent certains musulmans, un toute petite minorité, 1 sur mille environ (actuellement 5.600 sur 5 à 6 millions) au nom de l’islam et du Coran. Cela nuit à la France, à son unité, à son économie (tourisme…), au moral et à la vie des Français, etc.

2 : Il donne un délai précis (6 mois ? − un an au maximum) pour modifier ce qui ne va pas : les prières, les prêches dans les mosquées salafistes, les départs pour le djihad et la notion de djihad elle même, le statut des femmes, les relations avec les non-musulmans, la perception de la zakat et des taxes sur le halal (3)…

3 : Au bout de ce délai, l’État applique un retour à la laïcité la plus stricte : fin de la dérogation pour l’abattage halal dans les abattoirs, fin de la tolérance pour la polygamie, communication obligatoire des prêches et expulsion des imams ne parlant pas français, expulsion immédiate de tous les binationaux qui n’auront pas choisi soit de rester français, soit d’être sous le statut d’étrangers, interdiction de la perception de taxes musulmanes sur les non musulmans et sans en reverser une part à l’État, etc., etc.

4 : Si aucun accord n’est trouvé par les sectes musulmanes entre elles et ensuite entre le musulmans et l’État, organisation des retours au Maghreb, et si cela suscite des troubles, « l’interdiction pure et simple du culte musulman dans notre pays » (A. Jean-Mairet) avec destruction ou neutralisation des mosquées, des centres culturels islamiques, etc.

Autrement dit, si l’islam s’intègre à la France et à la laïcité, il reste.

S’il refuse, il part.

L’Imprécateur

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1 : Deux sourates sont particulièrement explicites :

5, 33, contre les ennemis de l’islam « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment« . Les musulmans ont un curieux raisonnement. Depuis quatorze siècles ils n’ont cessé d’attaquer l’Europe et l’Asie et n’ont trouvé pour leur résister vraiment que l’Europe, le Japon et la Chine.
Ils considèrent pourtant que nous les attaquons en refusant la Charia et la soumission à l’islam et que c’est nous qui  corrompons la Terre !

9, 5, contre les chrétiens : « Après que les mois sacrés [de trêve] expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. » Les Associateurs « associent » d’autres dieux à Allah ; parmi eux, les chrétiens, car Mahomet a vu trois dieux dans la Sainte Trinité (un seul dieu en trois personnes).

2 : Salima Moyard n’est ni arabe, ni musulmane comme son prénom pourrait le faire croire. Elle est députée socialiste du canton de Genève et a commencé une réflexion sur une relecture du Coran et autres textes de l’islam qui pourrait, espère-t-elle, amener à terme un changement de comportement des musulmans suisses sur divers questions comme le sort peu enviable des femmes dans la société musulmane, les rapports de l’islam avec les autres religions, l’égorgement rituel, etc.

3 : La zakat, ou « aumône musulmane », a pour vocation coranique de financer la corruption (achat de conversion et de bienveillance de la part de gens influents, notamment) et le «jihad dans la voie de dieu», c’est-à-dire la guerre prosélyte. Cette aumône tombe donc sous le coup de plusieurs dispositions pénales. Elle est perçue dans les mosquées.