« Un antisémite est quelqu’un qui reproche aux Juifs d’habiter mentalement dans un ghetto, tout en se proposant de les empêcher physiquement d’en sortir… »
(Alain de Benoist).
Il y a seulement quelques mois, qui aurait pu prédire que Macron, l’homme du « et en même temps » deviendrait l’allié objectif (ou l’« idiot utile ») de Mélenchon et son égérie Rima Hassan dans ce qu’ils ont entrepris, à savoir : favoriser la montée de l’islam en Occident en ce servant du drame du 7 octobre 2023 qui leur permet d’accuser l’État d’Israël de « génocider » la bande de Gaza. Au lendemain du massacre, Macron déclarait « Israël a le droit de se défendre ». Depuis, il a dit tout et son contraire et voilà qu’il veut maintenant reconnaître l’État palestinien.
Comme pour le Covid et la guerre en Ukraine, nous vivons une manipulation de masse. Dans toutes les manipulations, et ce depuis la nuit des temps, il faut désigner les gentils – les victimes – et les méchants – les tortionnaires. Mais si vous avez la bonne idée de décerner aux tortionnaires le titre de résistants, ils deviennent… des victimes. Nous avons connu ça avec le Vietminh communiste en Indochine et avec les valeureux fellaghas du FLN pendant la guerre d’Algérie. La ficelle est grosse, mais avec des gens naïfs et crédules, ça marche à tous les coups. Depuis quelque temps, l’opinion – en France, en Europe et dans le monde – est en train de changer. Il semble que le traumatisme causé par le massacre du 7 octobre 2023 soit oublié. Les attaques du Hamas ont tué 1200 civils (dont 37 enfants) et fait 7500 blessés. À ce jour, il resterait une quarantaine de personnes retenues en otage, dont des enfants. Il suffirait que le Hamas rende les otages pour que les combats cessent aussitôt.
Depuis, l’Islamo-gauchisme, bien aidé par les propos irresponsables des Macron, Villepin et autres, est à la manœuvre. Dans les médias, dans les rues, dans les facultés et même à l’Assemblée Nationale, on ne parle plus que de la défense des Gazaouis et des « crimes de guerre » commis par Israël. À gauche, toute la campagne des élections européennes et législatives a tourné autour du conflit au Proche-Orient. Ce n’était pas le sujet prioritaire de ces élections mais le matraquage a fini par faire basculer l’opinion qui est versatile, voire carrément girouette.
Il y a toujours eu – du moins depuis l’affaire Dreyfus – un fond d’antisémitisme en France. Et si je ne risquais pas de tomber sous le coup de la loi, je dirais qu’il est, sinon légitime, du moins très compréhensible et explicable. Hélas, depuis les lois Pleven, Gayssot, Taubira, etc… toutes ces lois « mémorielles » liberticides, il est interdit d’avoir un jugement critique, même nuancé, envers les Juifs. Macron ne fait même pas la différence entre l’antisémitisme et l’antisionisme. Or il est assez fréquent, chez le citoyen-lambda, de critiquer la finance apatride juive, ou la mainmise des Juifs sur les milieux de la confection, du cinéma ou du show-biz. Les droites d’avant-guerre voyaient des complots judéo-maçonniques partout mais il est difficile de leur donner totalement tort car, sous la III° République – surnommée à juste titre « la République des francs-maçons » – tous les scandales ou presque ont impliqué des frères-maçons ou des Juifs. Citons, juste pour mémoire, l’affaire Stavisky ou la faillite frauduleuse de la banquière Marthe Hanau. En revanche, ce même citoyen-lambda est assez admiratif de l’État d’Israël dont il loue le nationalisme ou le patriotisme, le courage et l’instinct de survie. Il note aussi qu’Israël est la seule démocratie du Proche-Orient et que ce petit pays, qui se bat « le dos au mur », reste un des derniers remparts de l’Occident devant la montée de l’Islam conquérant. Beaucoup de gens admirent Tsahal et voudrait bien d’une telle armée.
Il est indéniable que l’escalade des hostilités est la plus meurtrière qu’ait connue l’enclave palestinienne depuis 2006. Les ONG, qui ont choisi leur camp, nous disent qu’un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Les survivants, eux, seraient 1,9 million à avoir fui vers le sud, notamment à Rafah. Les ordres d’évacuation – liés aux opérations militaires – ont entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes principalement vers Al-Mawasi, une bande de terre à quelques kilomètres de la frontière égyptienne. En novembre 2023, un accord de cessez-le-feu a été conclu. Il a permis la libération de 86 otages israéliens, 240 prisonniers palestiniens et 24 otages d’origine étrangère. La trêve de six jours a également permis l’acheminement de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza. Depuis, les agences de l’ONU, dont l’UNICEF, n’ont cessé de demander un cessez-le-feu.
On nous dit que, dans la bande de Gaza, tout n’est que ruines, maisons, hôpitaux, écoles… C’est grave, c’est terrible, c’est tragique mais hélas …c’est la guerre. Pouvait-il en être autrement ?
Sur ce conflit, Macron a été…égal à lui-même. Il s’est livré à un exercice de « et en même temps » auprès de Benyamin Netanyahou puis de Mahmoud Abbas. Et la presse aux ordres a salué les propos du président français qui a dit…ce que tout le monde avait envie d’entendre. Des lieux communs auxquels on ne peut qu’adhérer. Mais Macron, en se posant en faiseur de paix, aura été aussi inefficace qu’il l’a été avec Poutine. Comme le conflit dure et que, de victime, Israël est devenu bourreau, de nombreux experts autoproclamés défilent sur les plateaux-télé pour rappeler que c’est l’État d’Israël qui a financé le Hamas. Ceci mérite d’être nuancé. Historiquement, Israël a mis pour la première fois les pieds à Gaza en 1967, à l’issue de la « guerre des six jours ». Avant, le territoire gazaoui – qui est aujourd’hui la bande de Gaza – ne faisait pas partie de l’État d’Israël. C’était, à l’époque, un territoire palestinien. « Pour des raisons de sécurité », Israël a maintenu sa présence et occupé Gaza. Il n’y avait sur place, à cette époque, qu’une seule organisation structurée, « les Frères Musulmans ». Ensemble, ils trouveront un modus operandi. « Les Frères Musulmans » aideront Israël à administrer la bande de Gaza. Cette aide aura une contrepartie : Israël va, en échange, financer un certain nombre de projets, notamment la construction de mosquées. Cette entente va durer 20 ans, jusque dans les années 80. Mais en 1987, le Hamas est créé. C’est bien l’émanation politico-militaire, plus radicale, des « Frères Musulmans ». Donc oui, Israël a soutenu « les Frères Musulmans » mais le Hamas n’est qu’une émanation politique de cette organisation. Israël aurait, nous dit-on, financé le Hamas pour déstabiliser le Fatah, mouvement palestinien laïque. Il est incontestable que la lutte pour le pouvoir au sein des mouvements palestiniens était très forte. Le Hamas apparaissait comme un rival du Fatah puisqu’il proposait une organisation politique basée sur le Coran. Il y a eu une lutte fratricide extrêmement violente entre ces factions qui avaient des visions différentes de la lutte contre Israël. Peut-on affirmer qu’Israël a aidé le Hamas contre le Fatah ? Dans le cadre d’opérations menée par le Mossad – les services secrets israéliens – c’est indéniable. On peut en penser ce qu’on veut mais c’est le genre de choses que toutes les puissances font. Les États-Unis ont aidé les combattants afghans lors de l’occupation de l’Afghanistan par l’URSS. La CIA a financé Oussama Ben Laden, entre autres. Aider les ennemis de ses ennemis est une tactique vieille comme le monde. Ce n’est pas très moral mais c’est ainsi ! Je comprends que cela puisse choquer les stratèges de Café du Commerce mais la guerre n’est jamais une chose simple (et il est souvent difficile de choisir son camp). Depuis le début du conflit, tout le monde reparle de la solution « à deux États ». Il ne me parait pas utile de rafraichir la mémoire des gens – politiciens ou journalistes – qui pérorent sur un sujet qu’ils connaissent visiblement mal. Je l’ai fait dans plusieurs articles dont le plus récent, intitulé « deux États », date du 7 août dernier. Personne, je ne dis bien personne, ne peut être opposé à cette solution, pour que Palestiniens et Israéliens cessent de s’entretuer, mais c’est une fausse bonne idée. Elle est totalement illusoire car elle impliquerait une décolonisation de la Cisjordanie. Au-delà des incantations, des rodomontades de faux-durs, des effets de manche ou des propos lénifiants des pseudos experts, qui est prêt à le faire ? Dans ce conflit, il est évident que l’État d’Israël n’est pas blanc-blanc ; tous les torts n’incombent pas aux Palestiniens. Mais les Israéliens représentent…0,4% de la population du Moyen-Orient ; ils sont entourés par 350 ou 400 millions de musulmans. Israël se bat « le dos au mur » car il en va de sa survie. Certains pensent que nous sommes loin de tout ça. Alors, je les invite à se demander pourquoi il n’y a (presque) plus de Juifs en Seine-Saint-Denis ? L’antisémitisme renait en France, en Europe, dans le monde, mais il n’est pas imputable à des vieux « fachos ». L’islamo-gauchisme, viscéralement antisémite, gagne du terrain chaque jour et pourtant, lors des dernières législatives, on a vu la droite molle, le centre flou, les partisans de Macron, s’allier sans états d’âme aux gauchistes les plus extrêmes pour faire battre la droite nationale.
Ce pays est gouverné par les malades mentaux, des irresponsables ou des cinglés !
Eric de Verdelhan.
22/08/2025
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