LE CYNISME DU BLOC ÉLITAIRE QUI UTILISE LE BLOC DIVERSITAIRE CONTRE LE BLOC POPULAIRE HISTORIQUE (David Duquesne)

Il est temps de nommer les choses. De regarder en face ce que tout le monde voit mais que bien peu osent dire : la France est en train d’être fracturée méthodiquement.

Non par hasard. Pas par maladresse. Mais par stratégie sociale, politique et culturelle. Et cette stratégie repose sur une mécanique redoutable, aussi simple que cynique : le bloc élitaire utilise le bloc diversitaire pour neutraliser le bloc populaire historique.

Le bloc élitaire, c’est cette caste mondialisée, hors-sol, mobile, diplômée, méprisante. Elle ne croit plus à la nation, ni au peuple, ni à l’enracinement. Elle parle d’égalité et de justice, mais ne vit qu’entre soi. Elle fait ses courses chez Biocoop, prend des Uber électriques, scolarise ses enfants dans le privé hors contrat, s’extasie devant le vivre-ensemble depuis son duplex parisien. Elle est partout sur les plateaux, dans les rédactions, dans les cabinets ministériels, dans les ONG subventionnées.

Ce bloc élitaire ne supporte plus le peuple français réel — celui des ronds-points, des lotissements, des fins de mois, des ploucs, des moches, des gaulois réfractaires. Il le hait, le moque, le méprise. Et surtout, il craint son retour. Car ce peuple-là, trop enraciné, trop majoritaire, trop historique, est le dernier obstacle à l’avènement de la société liquide qu’ils appellent de leurs vœux.

Alors, que fait-on ? On l’accuse. On le divise. On le remplace symboliquement. Et pour cela, on instrumentalise un autre bloc : le bloc diversitaire.

Ce bloc diversitaire, c’est l’ensemble des populations venues de l’immigration récente, souvent tenues en échec sur le plan économique, culturel, scolaire — mais érigées en figures sacrées dans le discours officiel. Il faut les protéger, les victimiser, les mobiliser. Non pas pour les intégrer à la nation française — projet trop républicain, trop exigeant, trop passéiste — mais pour les placer face au peuple natif, en faire une force d’appoint politique, morale, démographique.

Peu importe que ces populations soient elles-mêmes souvent instrumentalisées, méprisées, utilisées comme main-d’œuvre ubérisée, corvéable et silencieuse. L’important, c’est leur fonction politique : affaiblir les résistances populaires autochtones, imposer la nouvelle doxa multiculturelle, et empêcher toute tentative de reconquête nationale.

Ce que vivent les Français d’origine modeste dans les territoires abandonnés — désindustrialisation, insécurité, fracture culturelle, abandon scolaire — ne compte pas. Ce qui compte, c’est de maintenir la fiction morale d’une société ouverte, accueillante, post-nationale, dans laquelle les anciens doivent s’effacer au profit des nouveaux, et où toute objection est assimilée à de la haine.

L’immigration, dès lors, est au-delà de la question sociale, et pas seulement démographique : elle est un outil de domination idéologique.

Plus les flux sont importants, plus le peuple historique est divisé, culpabilisé, invisibilisé.

Prenons un exemple : l’Algérie. Un pays qui s’est construit contre la France, dans la haine de la France, sur la revanche postcoloniale. Et depuis cinquante ans, la France fait venir par millions des ressortissants d’un pays dont l’imaginaire politique repose sur l’humiliation de celui qui accueille. Est-ce bien raisonnable ? Non. Est-ce un hasard ? Non plus. Car un peuple qui doute de lui-même, qui accueille ses anciens ennemis sans condition ni exigence, est un peuple déjà à genoux.

Il n’y a là rien d’humaniste. Rien d’universel. Ce n’est pas de l’amour, c’est du calcul froid.

Les Glucksmann, Fabius, Mélenchon, Macron, Ferrand et consorts — cette aristocratie progressiste — se présentent en humanistes. En réalité, ils sont les grands cyniques de notre époque. Ils parlent de droits pour dissimuler leur mépris. Ils brandissent l’antiracisme comme un gourdin pour éviter de parler de la nation, de la culture, du travail, du réel. Ils ne respectent ni les immigrés, ni les Français modestes. Ils ne respectent que leur pouvoir et leur image. Et pour cela, ils sont prêts à tout. Y compris à faire exploser le pays.

On fracture pour régner. On divise pour rester en haut. On oppose les peuples pour empêcher qu’ils ne se parlent. Ce système-là ne tombera pas par la colère. Il tombera quand le peuple comprendra qu’on l’a trahi au nom du Bien.

Alors, disons-le clairement :

Le combat n’est pas entre la droite et la gauche. Il est entre ceux qui veulent encore d’un peuple français, et ceux qui veulent sa disparition feutrée, dans le silence des grands discours. Il faut admettre qu’à gauche, on compte les résistants sur les doigts d’une main.

Et il faut enfin oser le dire : oui, c’est aussi une question démographique.

L’assimilation — la vraie, pas le bricolage de l’intégration superficielle — suppose une imprégnation lente, en profondeur, par le contact avec le peuple majoritaire. Elle ne se décrète pas par décret ou slogan. Elle ne se fait pas à la télévision, mais dans les quartiers, dans les écoles, dans les fêtes populaires, dans les mariages croisés, dans les silences partagés.

Mais cette assimilation ne peut fonctionner que si les flux restent raisonnables, que si le groupe d’accueil est encore numériquement dominant, que si la culture française populaire est encore visible, vivante, offerte.

Or aujourd’hui, la démographie migratoire est telle qu’elle inverse les conditions mêmes de l’assimilation.

Dans des pans entiers du territoire, les enfants ne croisent plus aucun camarade français de souche. Les logements sociaux sont massivement attribués à des familles venues d’ailleurs, souvent selon des critères communautaires ou clientélistes. Ce n’est plus l’immigré qui s’adapte à la France, mais la France qui s’adapte à l’immigré.

Et pour justifier cet effacement, on vante l’exotisme, l’enrichissement culturel, l’ouverture à l’autre — tout en moquant la culture française populaire, jugée ringarde, beauf, rance.

La chanson française, le patois local, le repas dominical, le prénom traditionnel, la fête du village — tout cela est devenu suspect, rétrograde, presque fascisant.

Quand Emmanuel Macron déclare qu’il n’y a pas de culture française, tout est dit. Ce n’est pas une phrase maladroite : c’est le résumé idéologique de tout un système qui nie le peuple pour imposer la diversité comme nouvelle norme, comme nouveau peuple de rechange.

Mais on ne fait pas société par décret. On ne vit pas ensemble sans un minimum de mœurs partagées. Et l’adhésion à la loi passe par l’adhésion à la culture qui l’a produite.

Sans imprégnation culturelle, il n’y a ni respect des règles, ni sentiment d’appartenance, ni loyauté collective. Il ne suffit pas d’avoir une carte d’identité pour être français. Il faut aimer ce pays. Et pour l’aimer, il faut l’avoir reçu.

Or comment transmettre la France, si la France est démographiquement marginalisée dans ses propres territoires ?

C’est une loi d’airain : La démographie fait l’histoire.

Et ceux qui refusent d’en parler sont ceux qui espèrent que l’histoire de France s’arrête là.

J’ajoute à cet article que la majorité de ceux qui se déplacent pour aller voter pour cette élite déconnectée, le font par paresse intellectuelle et non pas par conviction

David Duquesne

08/08/2025


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3 Commentaires

  1. Bien analysé, merci. Je rappelle que le mot cynisme vient du grec ancien, chien…on peut peut-être y voir un adage …populaire…

  2. Très bon résumé de la situation ! Je souscris à tout ce que vous exposez, en particulier la description de l’attitude du bloc « élitiste » qui nous pourrit la vie.
    J’ai juste un bémol concernant l’assimilation. J’ai la conviction que nous avons atteint un tel niveau de saturation et d’insuportation que l’idée d’assimilation est devenue un leurre. En tout cas pour les bipède venus d’outre Méditerranée. Même ceux qu’on peut voir pérorer sur las plateaux de télé pour nous montrer qu’ils luttent à nos côtés contre l’islam … finissent toujours à un moment à nous glisser un couplet dans le genre pauvre immigré incompris et mal aimé de ces historiquement salopards de Français colonialistes.
    En un mot comme en cent, j’en ai ras le plafond de devoir recevoir des leçons de moraline frelatée.
    Le bloc élitaire – comprendre la gauche sous toutes ses formes, molle, dure, rouge, verte, incolore, macronienne, etc… a réussi à rendre ce pays invivable au point que des annalistes militaires respectés mettent en garde contre la guerre civile qui approche à grand pas. On va visiblement passer de la guerre civile à bas bruit actuelle à la guerre civile ouverte.
    Bon. Relisons certaines strophes de La Marseillaise …….