SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANTS OU MISÉRABLES … (Général Antoine Martinez)

Cinq ans après le début des investigations menées par la Cour de Justice de la République (CJR), un non-lieu a été prononcé le 7 juillet dernier à l’encontre de l’ex-Premier ministre, Edouard Philippe, et des deux ex-ministres de la Santé, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Cette décision n’est pas une surprise dans la mesure où le parquet général avait requis, le 21 mai, un non-lieu en faveur de ces trois ex-ministres. Rappelons que la CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions. Elle est composée de 15 membres, 12 parlementaires (6 députés et 6 sénateurs élus pour une durée de trois ans, choisis en raison de leur expertise en droit) et 3 juges, magistrats professionnels, choisis parmi les membres du Conseil d’État et de la Cour de cassation.

Il faut préciser que l’information judiciaire avait été ouverte en juillet 2020 pour « mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre » à la suite de plusieurs plaintes dénonçant un manque d’anticipation du gouvernement et des mesures tardives et inadaptées pour certaines. Si l’on s’en tient, par ailleurs, aux informations fournies par Santé publique France, 168 000 personnes sont décédées du Covid-19 entre 2020 et septembre 2023, date à laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis fin à l’urgence sanitaire mondiale.

Cela étant posé, on peut comprendre qu’il n’appartienne pas au juge pénal de porter un jugement sur la pertinence des décisions et des choix pris par le responsable politique, souvent après des arbitrages difficiles entre des objectifs d’intérêt général opposés et dans un contexte de crise compliqué, notamment avec l’état des connaissances scientifiques en constante évolution. Mais précisément, dans un tel contexte d’urgence qui nécessitait de la part du responsable politique d’adopter un principe de précaution et des premières mesures de bon sens (existantes d’ailleurs dans les plans de préparation élaborés par les experts contre une éventuelle pandémie mais manifestement ignorées), il est troublant, sinon incompréhensible, que la qualification d’« abstention volontaire de combattre un sinistre », dans son acception pleine et entière, n’ait pas entraîné une mise en examen de ces personnes. Car il y a bien eu abstention volontaire d’agir contre le virus au début de la pandémie puisque la première ligne de combat – les médecins de ville – a été sciemment neutralisée. Pourquoi, en effet, avoir décidé d’empêcher les médecins de soigner ? Cette question est capitale et ne pourra pas rester longtemps sans réponse de la part de ceux qui ont dirigé la gestion de cette crise sanitaire. Leur décision diabolique et criminelle de ne pas soigner dès l’apparition des symptômes a conduit à des hospitalisations trop tardives de malades avec un diagnostic vital engagé ou à un nombre considérable de décès à domicile, dans les deux cas après plusieurs jours sans soins et est à l’origine de dizaines de milliers de morts. La stratégie qu’ils ont adoptée, alors que nous étions en situation d’urgence et que, dans ces circonstances, la priorité est de chercher à sauver des vies, a consisté à interdire aux médecins de soigner, alors que c’est leur rôle, et à privilégier, « quoi qu’il en coûte », la solution du vaccin qui n’existait pas. Cette stratégie a été une pure folie débouchant sur une gouvernance du pays par la peur, le mensonge, le secret avec l’utilisation à répétition du conseil de défense, l’instauration de mesures liberticides et la radicalisation du pouvoir à l’égard des voix discordantes. Cette stratégie lamentable a ainsi mené à la fracture d’une société angoissée par notamment la volonté d’imposer, sous la contrainte et illégalement, l’injection, en 2021, de produits expérimentaux élaborés en seulement quelques mois et aux effets secondaires inconnus à ce moment-là mais bien réels et graves établis depuis par de nombreuses études.

Au-delà des contraintes et des souffrances endurées au cours de cette pandémie par le peuple français, au-delà de la vérité sur l’origine du virus, sur la conception des produits (ARNm) et des conditions de leur injection dès 2021 ainsi que sur leurs effets graves – autant de points qui nécessiteraient un vrai débat – trois  volets de cette gestion calamiteuse de la crise sanitaire doivent être évoqués ici car ils renforcent cette incompréhension du non-lieu prononcé par la CJR.

En premier lieu, s’agissant des EHPADs, le gouvernement autorisait, le 29 mars 2020, le décret étant signé de MM. Véran et Philippe, l’usage de médicaments de soins palliatifs, dont le Rivotril et le Midazolam, habituellement interdits en médecine de ville et dans les EHPADs. Cette décision a été très mal vécue par les soignants à qui on a imposé – l’hospitalisation des résidents ayant été interdite (pour éviter officiellement la saturation des hôpitaux alors qu’en réalité toutes les opérations urgentes avaient été différées pour laisser les lits de réanimation disponibles !) et les soins ayant été prohibés (!) – l’injection de ce produit létal dès lors qu’un patient se trouvait en situation de détresse respiratoire, ne lui laissant ainsi aucune chance. Cette décision odieuse et perverse s’est traduite, en fait, par une euthanasie de masse, 35 000 personnes âgées en ayant été victimes dans le mois qui suivait, autant de pensions de retraite étant supprimées au passage ! On comprend mieux l’aboutissement de cette expérimentation macabre et machiavélique avec la récente loi sur l’« aide à mourir » ou l’euthanasie pour tous. Dans quel monde vivons-nous ? De quel droit un responsable politique, quel qu’il soit, peut-il décider une telle horreur ? Comment peut-on accepter une telle monstruosité ? Cette affaire est beaucoup plus grave que celle du sang contaminé. Alors, pourquoi cette abomination resterait-elle impunie ? Ce scandale est d’autant plus choquant et révoltant que Mme Buzyn et M. Véran ont été nommés dans l’Ordre national de la Légion d’honneur ! Quant à M. Philippe, comble de l’indécence, il se porte candidat à l’élection présidentielle ! Ces gens ne doutent vraiment de rien. Ils ne sont guidés que par des ambitions et des intérêts personnels. Ils ne servent pas, ils se servent.

En deuxième lieu, avec le recul des deux dernières années, après la décision de l’OMS de mettre fin à l’urgence sanitaire mondiale, et l’accès à des informations méconnues ou dissimulées jusqu’ici, des doutes sérieux doivent légitimement être émis sur les décisions, et leur motivation, prises par le pouvoir exécutif dès le début de la pandémie et sur le traitement cynique et inhumain de certains domaines de cette crise sanitaire. Encore une fois, pourquoi a-t-il interdit les soins dès le début, avant d’obliger, par la contrainte, l’injection de produits expérimentaux dès qu’ils ont été disponibles, mais près d’un an après ? Combien de morts pendant ces longs mois dus à l’absence des soins ? Par ailleurs, quelle perversité d’exiger, pour se couvrir contre les conséquences de ces produits expérimentaux et alors qu’il ne pouvait pas juridiquement rendre la vaccination obligatoire, la signature d’un document extorquant sournoisement l’accord préalable pour l’injection ! Un accord sous contrainte ! On peut, du reste, comprendre que le court délai de mise à disposition de ces nouveaux vaccins – une véritable prouesse réalisée en un temps record pour un vaccin – ait pu provoquer des réticences et être une source de questionnement sur leur nature, sur leur efficacité évoquée d’ailleurs avec prudence par l’OMS elle-même et sur leurs effets secondaires bien réels et graves confirmés depuis. Souvenons-nous de la campagne médiatique du gouvernement, « tous vaccinés, tous protégés » qui s’est avérée rapidement peu crédible sinon fausse. Nos dirigeants ne peuvent pas dire qu’ils ne le savaient pas. Ils n’ont simplement pas voulu le reconnaître et ont continué à mentir et à jeter l’opprobre sur les voix discordantes pour ne pas remettre en question leur stratégie. Un exemple des plus symptomatiques de cette conduite machiavélique et inhumaine est constitué par le chantage exercé sur les soignants (mais également sur d’autres fonctions comme les pompiers, les militaires…) pour les forcer à se faire injecter ces produits. Plusieurs milliers d’entre eux, qui s’étaient pourtant dépensés corps et âme au service de la collectivité au cours de la première phase de la pandémie, ont été suspendus par la loi du 5 août 2021, sans salaire, sans accès à pôle-emploi, sans possibilité de postuler un autre emploi parce qu’il ont refusé cette vaccination sur laquelle ils émettaient de sérieux doutes sur son innocuité et ayant ainsi été rapidement catalogués « antivax », condamnation suprême pour maintenir l’omerta sur ce sujet. Certains devront un jour expliquer leurs décisions et leurs comportements.

Enfin, en troisième lieu, cette crise sanitaire a été le théâtre d’un vrai scandale d’Etat avec ce qu’on a appelé le Mc Kinseygate, nos dirigeants ayant sollicité en continu des cabinets de conseil. Le Procureur de la République a d’ailleurs été saisi par le Sénat après sa commission d’enquête et son rapport explosif en 2022, ce qui a conduit d’ailleurs des associations et des collectifs à déposer une plainte. Au-delà du coût financier représenté par le recours abusif à ces cabinets de conseil, ce rapport a mis au jour un acte de trahison dirigé contre les intérêts de la France et des Français, ce que la loi désigne comme l’atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation. Car l’enquête a montré que ces cabinets privés, et notamment le cabinet américain McKinsey, ont eu, au minimum, une influence avérée sur la décision publique, ce qui est scandaleux. Avoir laissé des sociétés privées très puissantes accéder au cœur même de l’État n’est pas acceptable. Or, ces cabinets ont ainsi eu accès à une masse considérable d’informations et de renseignements sur le fonctionnement même de l’État dans ses moindres rouages. La conséquence est que de telles informations (pouvant relever du secret d’Etat ou du secret défense) ont pu tomber entre des mains étrangères, que ce soit des sociétés privées mais même, et surtout, le gouvernement américain, ce qui est de nature à mettre en cause la souveraineté nationale ! Là également, la justice doit passer.

Alors, si le non-lieu prononcé a éloigné la perspective d’un procès, les trois volets évoqués ci-dessus démontrent la gravité des décisions prises dès le début de cette crise sanitaire et leurs conséquences néfastes et renforcent donc l’incompréhension de ce verdict. L’accès progressif à de nouveaux éléments ou informations ainsi que le dépôt d’autres plaintes pourraient cependant conduire à revoir ce verdict dans l’avenir.

Cela étant dit, « selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». C’est exactement la situation que connaissent les Français aujourd’hui. Dans le contexte de la crise du Covid-19 et de ses conséquences, elle est illustrée avec, d’un côté des responsables politiques (les puissants) qui bénéficient d’une clémence prévisible de la CJR, et d’un autre côté ces médecins (les misérables) qui sont restés fidèles à leur serment et, refusant d’obéir aux directives politiques, ont bravé l’interdit et continué à soigner des malades et donc ont sauvé des vies. Depuis 2021 et encore aujourd’hui ces médecins, ces misérables, sont malmenés par le Conseil national de l’Ordre des médecins qui leur demande des comptes et les sanctionne, certains ayant même été interdits définitivement d’exercer. Alors qu’il devrait être au service des médecins dans l’intérêt des patients, cet Ordre des médecins se déshonore en se soumettant à des directives de nature politique contraires à la vocation du médecin. J’ai moi-même été soigné à distance par l’une de ces misérables qui m’a suivi tout au long du traitement prescrit. Je tiens ici à la saluer et à lui apporter, ainsi qu’à tous ces médecins qui sont restés fidèles à leur éthique et qui ont été ou sont inquiétés par le Conseil de l’ordre, tout mon soutien dans ce courageux combat engagé pour la vie face au mensonge. Je dédie cette tribune à tous ces héros du quotidien ignorés et injustement vilipendés, ceux qui ont agi dans l’ombre privilégiant l’efficacité et ceux qui se sont exposés pour dénoncer sur le fond une incohérence entre les données de la science et les intérêts politiques. Ils symbolisent la volonté et le devoir de soigner son prochain en recherchant en permanence la vérité avec l’aide de scientifiques sans liens d’intérêt, toutes notions défendues par la convention d’Oviedo. Mais ne doutons pas un instant, la vérité sur cette période tragique éclatera et certains devront rendre des comptes.

           

Antoine MARTINEZ (général 2s)

Le 23 juillet 2025                            


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1 Commentaire

  1. Les responsables devront rendre des comptes…..oui,mais quand? Le ménage devrait se faire sans tarder,c’est urgent,mais rien ne bouge et personne n’est inquiété par la justice qui n’a plus rien de juste et qui adhère aux malversations gouvernementales. Qu’est-ce qu’on attend??