INTÉGRATION CONTRE « SÉPARATISME »
(Cédric de Valfrancisque)

« La France est une grande nation musulmane »
(Jacques Chirac)

« Le séparatisme islamiste est incompatible avec la liberté et l’égalité, incompatible avec l’indivisibilité de la République et la nécessaire unité de la nation»
(Emmanuel Macron)

« Nous vaincrons de pays par le ventre de nos femmes »
(Houari Boumediène)

 

Figurez-vous que j’ai reçu la visite d’un Imam. Oui, dans mon fief perdu des Cévennes.

En le voyant arriver, avec sa barde de prophète, sa djellaba râpée et ses babouches éculées, j’ai pensé qu’il venait, à l’instigation de Macron et de Benjamin Stora, pour me proposer « l’Amâm » (le pardon) afin que ma contrition et ma repentance contribuent à sceller la réconciliation entre la France et l’Algérie. Car cet Imam – qui répond au nom d’Ali Ben Youssef – est algérien, et, comme beaucoup d’Algériens, il est venu vivre chez l’ancien colonisateur honni.
Allez comprendre !

Dans le pays, tout le monde le connaît. Il nous est arrivé d’Ardèche, un beau jour, avec ses quatre moukères et sa ribambelle de gosses. Il fait partie de ces Imams « intégrés » qui rassurent le bourgeois ; d’aucuns le jugent radicalement modéré, d’autres modérément radical.

Il est souriant comme un maquignon, obséquieux comme un fils de Canaan, mielleux comme un Makroud, et ondulant comme un marchand de Loukoums. Ces détracteurs lui trouvent le regard franc comme… un âne qui recule. Mais, ne cédons pas aux sirènes nauséabondes de l’islamophobie !

Ali Ben Youssef symbolise parfaitement cet « Islam des Lumières » dont rêve Macron, même si la seule lumière qui l’inspire vraiment est l’enseigne lumineuse de la Caisse d’Allocations Familiales de la sous-préfecture où il réside (aux frais du contribuable). Cette caisse locale qui lui sert tous les mois de confortables subsides pour nourrir ses quatre femmes et ses dix-huit enfants. 

Dans ce coin retiré du monde, où les clivages religieux sont encore vivaces, Ben Youssef a fait son trou : les « Parpaillots » l’aiment bien comme ils aiment… tout ce qui n’est pas catholique. La CIMADE(1), qui est membre de la « Fédération Protestante de France », en est l’illustration.  Selon ses statuts, « la CIMADE a pour but de manifester une solidarité active avec ceux qui souffrent, qui sont opprimés et exploités et d’assurer leur défense, quelles que soient leur nationalité, leur origine… elle a pour objet de veiller scrupuleusement au respect des droits et de la dignité des personnes… »

Pendant la guerre d’Algérie, beaucoup de « porteurs de valises » du FLN étaient des membres de la CIMADE. Mais l’Imam Ali Ben Youssef est également apprécié par les Cathos progressistes, ces « Papistes » qui ne savent pas que, depuis le Concile Vatican II, ils sont devenus… des Protestants.

Chez les Catholiques traditionnalistes, on est moins enthousiastes.  Mais ce ramassis de « fins de race », de vieux curés en soutane, d’officiers en retraite, de « culs terreux » attachés à leur terre, de Gaulois au front bas, est appelé à disparaître dans le cadre du « remplacement de population » donc, l’avis de ces Dinosaures, tout le monde s’en fout !

En fait, Ben Youssef venait me voir pour une toute autre raison que « l’Amâm ». Au nom de l’égalité républicaine, la France socialiste des années 1980 (et suivantes)  a décidé que nous aurions 80% de Bacheliers. Pour ce faire, on a abaissé le niveau d’études au point d’obtenir… 93,50% de réussites au Bac. Jadis, du temps de nos grands-parents, de nombreux jeunes arrêtaient leurs études au « certif »(2), et comme cinq fautes en dictée vous valaient un zéro pointé, 50% des postulants n’obtenaient pas le précieux sésame. De nos jours, tout le monde décroche son Bac ; un parchemin au rabais qui, pour beaucoup, ouvre une seule porte ; celle de « Pôle emploi »…  

C’est ainsi que, dans mon patelin, comme je suis capable d’écrire dix lignes sans faire quinze fautes d’orthographe, on me considère avec déférence et respect, comme si j’étais agrégé de lettres classiques. Je suis devenu une sorte de scribe, un écrivain public. En Gévaudan, les gens sont pauvres donc pingres ; les corbeaux volent sur le dos pour ne pas voir la misère et, même après les moissons, les rats descendent des greniers avec les larmes aux yeux. Comme j’offre mes services gratuitement, je suis très sollicité. La visite de l’Imam Ben Youssef était intéressée : il voulait que je l’aide à rédiger une lettre pour faire part de son mécontentement à une chaîne de magasins d’articles de sport ; et  que je corrige ses fautes d’orthographe et/ou de syntaxe.

Puisqu’il m’y autorisait, j’ai même structuré « sa » lettre comme nos dissertations d’antan : avec thèse, antithèse et synthèse. Cette lettre, je vous la livre in extenso :  

« Monsieur le Directeur,

Par la présente, je tiens à vous faire part de mon irritation à l’égard de votre chaîne de magasins dans laquelle j’avais pourtant, jusqu’à présent, une totale confiance.
En effet :

a)- Vous avez été parmi les premiers magasins  de sport à vous installer en terre d’Islam.

b)- En France, vous étiez les seuls à offrir le « Burkini », seul costume de bain compatible avec notre belle religion qui veille au respect du corps de nos femmes.

c)- L’un de vos co-fondateurs (3), conscient qu’ « une terre foulée par l’Islam appartient à l’Islam » a accepté, dans certaines  de ses boutiques, de remplacer le rayon « librairie » par un rayon « Halal », ce qui n’est que justice. Les lectures dégénérescentes et pornographiques des « Kouffars » (كفر ) devraient, partout, laisser la place à la nourriture des Croyants. Comme nous sommes tolérants nous voulons bien d’un rayon « librairie », mais qui vendrait exclusivement le Coran.

d)- Votre chaîne de magasins, enfin, a retiré son budget de publicité aux médias mécréants qui acceptent encore de donner la parole au Juif  Eric Zemmour, ce Séfarade qui tient des propos inadmissibles contre l’Islam et les Musulmans.     

Voilà, Monsieur le Directeur, quelques unes des raisons qui font que je suis devenu client de votre enseigne. Vous sembliez avoir compris le Dar al-Islam ( دار الإسلام) et la Sharia ( الشَّرِيعَة ).

Mais, je dois avouer que j’ai vite déchanté !

La semaine dernière, j’ai décidé d’aller choisir un « Burkini » avec mes quatre épouses. Un vendeur m’a déclaré en riant « Le Burkini, c’est comme les voitures Ford  d’avant la guerre de 14-18 : le client peut choisir entre la couleur  noire ou noire ». Comment peut-on tolérer une telle arrogance de la part d’un « Dhimmi » ( ذمّي) ? Cette insolence mériterait quelques coups de fouet !

Après avoir acheté un seul « Burkini » pour mes quatre femmes (car, quand l’une se baigne, une autre vaque aux tâches ménagères, la troisième s’occupe des enfants, et la dernière se plie aux exigences de son mari, selon les saints préceptes du Prophète), je suis allé au rayon des vêtements chauds ; les hivers sont rudes ici !
J’ai trouvé des anoraks, des doudounes, des parkas, mais pas la moindre Gandoura (غندورة) , pas la moindre Djellaba ( جلابة), pas même un Burnous ( برنوس).

Je me suis rendu au rayon des chaussures, même triste constat : des brodequins, des tennis, des baskets, des souliers de marche et… pas de Babouches (النعال).

En désespoir de cause, je suis allé voir les couvre-chefs : casquettes, bobs, chapeaux de brousse ou de chasse mais pas la moindre Chéchia ( الششيا). J’ai même trouvé un rayon pour la pratique du cheval, mais rien qui concerne la monte de  Chameau, Méhari ou Dromadaire.

A la caisse, la vendeuse – dont le badge patronymique indiquait qu’elle s’appelait Djamila – ne portait pas le voile et ne baissait pas les yeux devant les hommes. C’est inadmissible !

Enfin, en sortant – c’est la goutte qui a fait déborder le vase ( مزهرية) –  un vigile, un nègre adipeux comme un eunuque, a voulu nous fouiller en déclarant : « Venir à cinq pour acheter un seul maillot, c’est bizarre ! ». Ce comportement méprisant, raciste et islamophobe, mériterait lui aussi quelques coups de fouet, si nous appliquions nos lois.

Voilà, Monsieur le Directeur, ce que je voulais vous dire. Je vous éviterai la « Taqīyya » (تقيّة) : l’Islam est, de loin, la religion la plus pratiquée en France. Dans quelques années, ce pays sera une République islamique qui appliquera la Sharia. Votre chaîne de magasins semblait sur la bonne voie, celle de l’intégration. Mais vous devez encore faire un effort pour éviter demain la Dhimmitude.

Je ne doute pas un seul instant que vous saurez choisir votre camp, pour la bonne raison que nous sommes ce que vous appelez « un marché porteur ».  

Dans cette attente, qu’Allah le puissant, Allah le miséricordieux, et son prophète Mahomet veillent sur vous, car vous n’ignorez pas que l’Islam est une grande religion de tolérance, d’amour et de paix.
Allahu Akbar( ٱللَّٰهُ أَكْبَرُ ).

Signé : Ali Ben Youssef… »

Quand nous avons fini de rédiger ce courrier, je me suis autorisé une facétie : j’ai proposé un Whisky à l’Imam Ben Youssef, en sachant pertinemment que sa religion lui imposait de le refuser.

Mais, à ma grande surprise, il a accepté. Il a trempé son majeur dans le verre de « Single Malt »,  l’a égoutté d’un geste brusque et m’a dit en souriant :

« Comme y dit le Coran, c’y la primière goutte d’alcool qu’elle est mauvaise ». Puis il a vidé son verre cul-sec, comme un Russe ou un Polonais.
Il a ajouté « c’y bien meilleur que la Boukha(4) » et il a roté bruyamment en disant  « Alhamdoulilah » (5).

Et dire que les complotistes de la « Fachosphère » prétendent que ces gens-là ne sont pas assimilables ! Quelle mauvaise foi !!!!!

Cédric de Valfrancisque
24 janvier 2021

1)-  CIMADE : Comité Inter-Mouvements Auprès Des Evacués).

2)- Certificat d’Etudes Primaires.

3)- Groupe Mulliez-Auchan.

4)- Alcool de figues.

5)- On me dit que ça signifie « Louange à Allah ».

6 Commentaires

  1. Je connaissais le vol des corbeaux sur le dos pour ne pas voir la misère, mais pas le coup des rats qui, lors des moissons, sortent du grenier les larmes aux yeux ! MDR !!! Excellent !!!
    Quant au Gévaudan, c’est encore un des coins de France où on a relativement la paix car très peu de musulmans, je suppose. Mais bon, par les temps de trahison d’état qui courent, je peux me tromper…

  2. Nous sommes pénétrés par une religion qui a choisi de réunir, regrouper et former ses adeptes en les séparant mentalement des « koufars » définis comme « ennemi »pour, une fois suffisamment nombreux, donner l’ordre de passer à l’offensive.

    • Ben oui, tous les migrants qui arrivent sans cesse forment cette armée qui attend sa dotation en armes et le Grand Jour. Et ils auront tout ce qu’il faut comme outillage.

  3. Au point où nous en sommes aujourd’hui, ce n’est plus ni assimilation ni intégration, c’est dégagez, foutez le camp, virez de là, dehors et vite !
    Et j’ajoute : par tous les moyens.

    • Oui il faut dans un temps très bref reprendre un combats qui au fils du temps fait que nous seront détruit nos gouvernants de toute couleurs qui sont au pouvoir par des Français votant naïvement mais qui feront pleurer leurs enfants et petits-enfants
      2022 approche alors donner les moyens au général Martinez

  4. Un texte excellent, un régal à la lecture, comme d’habitude. Un Cévenol pur jus qui sait apprécier les bonnes feuilles. (de papier)

Les commentaires sont fermés.