DE LA BÉTISE EN GÉNÉRAL, ET DE L’UKRAINE EN PARTICULIER (Dr Alain Blatt)

Cet article très complet et à ne pas manquer nous a été adressé par le Docteur Alain Blatt, auteur déjà été publié sur Minurne il y a 2 ans, en début de pandémie, avec un article d’une redoutable perspicacité (voir “Lettre ouverte Covid 19“).
En plaçant le conflit russo-ukrainien dans une perspective historique (une certaine similitude avec la crise des missiles en 1962 entre les USA et l’URSS), Alain Blatt permet de mieux en comprendre les raisons profondes, et d’en envisager les conséquences possibles pour l’Europe et le monde…  

Docteur en Médecine, Praticien Hospitalier
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Diplôme Universitaire « Stratégies d’évaluation à l’hôpital »
Diplôme Inter-Universitaire « Biostatistiques appliquées »
Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées « Epidémiologie Appliquée »,
Grenoble – Ecole Nationale de Santé Publique
En retraite, en expatriation en Thaïlande

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Addendum à cet article, inséré le 29 mars 2022.
Cet entretien entre Ivan Rioufol et Eric Denécé, auteur de La Nouvelle Guerre Secrète est une synthèse exhaustive et pertinente des origines et des motifs de la guerre Russie-Ukraine en 13 minutes 30 secondes.
Vous pouvez couper après cette première partie.

En effet, la suite de la vidéo aurait pu être intéressante si Laurent Ozon n’avait pas été interrompu constamment (et à mauvais escient) par le jeune stagiaire qui a encore beaucoup à apprendre pour devenir un vrai journaliste digne de ce nom.

 

 

 

 

 

  

SOUVENEZ-VOUS, DANS LES ANNÉES SOIXANTE …

LA BAIE DES COCHONS

Octobre 1962, la crise des missiles de Cuba. La tentative d’invasion de Cuba par des anticastristes exilés aux USA, initiée par Dwight D. Eisenhower, dirigée par John F. Kennedy, du 12 au 19 avril 1961, échoue lamentablement dans la Baie des Cochons. Pointés du doigt comme puissance agressive, les Etats Unis endossent, face au monde entier, la responsabilité de l’opération.
En novembre 1961, les USA installent des missiles nucléaires en Turquie et en Italie, puis décrètent un embargo sur Cuba. En contrepartie, Nikita Khrouchtchev envoie soldats, sous-marins et missiles nucléaires sur l’île, en mai 1962. Dès lors la menace du feu nucléaire se situe à 200 km du territoire américain avec des délais de mise en alerte inexistants en cas de tir.
Le 14 octobre 1962, les rampes de lancement de missiles nucléaires soviétiques sont révélées par des photographies aériennes ainsi que l’arrivée de nouveaux navires transportant d’autres missiles.

Un blocus total de l’île est instauré.

Le 28 octobre 1962, devant la menace d’attaques aériennes américaines, l’Union Soviétique cède et démantèle ses installations de lancement de missiles, en échange du retrait des missiles américains de Turquie et d’Italie.

Imaginez un instant la réaction de notre histrion présidentiel si l’Italie installait des missiles nucléaires à Vintimille !!!
La situation est exactement semblable sur la frontière ouest de la Russie…

« Les commentaires sont libres, les faits sont sacrés » (Beaumarchais)

USA, OTAN, RUSSIE…

La nuit du 9 au 10 novembre 1989, le mur de Berlin « tombe » ; les régimes communistes chutent un après l’autre.

Le traité de Moscou du 12 septembre 1990, dit également « traité deux (Allemagne de l’Est et Allemagne de l’Ouest) plus quatre (URSS, USA, Royaume Uni et France – les vainqueurs de la seconde guerre mondiale -) », entérine la réunification allemande et préfigure la dissolution du Pacte de Varsovie le 1er juillet 1991. Les forces de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord s’engagent à ne pas installer d’armes nucléaires sur le territoire de l’Allemagne réunifiée  !!!

Ce traité de Moscou signe la fin de la guerre froide et aurait dû présager la dissolution de l’OTAN !!!
Il ne va cesser de s’étendre vers l’Est, englobant Pologne, Hongrie, République tchèque (1997), puis en 2004 les trois états Baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), la Bulgarie, la Roumanie, la Slovénie et la Slovaquie.
Dans le même temps les installations de missiles nucléaires américains (pardon de l’OTAN) progressent vers l’Est. Dès 1994, Boris Eltsine met en garde les dirigeants occidentaux contre une telle extension.
Cette mise en garde est réitérée à chaque nouvelle adhésion à l’Union Européenne, en vain.
L’intégration au Traité de l’Atlantique Nord de la Géorgie et de l’Ukraine, à laquelle s’opposent dans un premier temps Allemagne et France, placerait les missiles américains à 750 km de Moscou.

A la mort programmée de l’URSS, l’Ours russe a perdu ses griffes et ses dents. L’Europe considèrera de nombreuses années durant la Communauté des Etats Indépendants (CEI) comme son paillasson.
Les États Unis, gendarmes cosmiques, pousseront chaque jour davantage vers l’Est.
Puis un jour dents et griffes ont repoussé …

Après de nombreux avertissements sans aucun effet, la Russie met un coup d’arrêt brutal à l’avancée de l’OTAN vers l’est, le 24 février 2022.

LA RUSSIE ET L’UKRAINE                   

L’Ukraine est le berceau de l’Empire Russe (Rus’ de Kiev). La dynastie Riourikide régna sur l’Empire jusqu’en 1598. Traditionnellement les tsars furent couronnés à Kiev. Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev, né en Ukraine, accorde une indépendance relative à la République Socialiste Soviétique d’Ukraine, mais surtout lui cède en 1954 la péninsule de Crimée, russe depuis le règne de la Tsarine Catherine II et abritant la flotte russe de mer noire dans le port de Sébastopol.
Les problèmes n’apparaitront qu’au moment de la dissolution de l’URSS.

Après une très brève période (1917-1922) d’indépendance, marquée par des invasions multiples (armée allemande, Russes Blancs, Triple Entente), l’Ukraine intègre l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques le 30 décembre 1922. C’est le début de la période stalinienne, marquée par de multiples famines (exterminations de masses par la faim), rebellions, répressions…

Le premier Accord de Minsk, le 8 décembre 1991, entérine la fin de l’URSS et la naissance de la CEI (Communauté des États Indépendants : Russie, Ukraine et Biélorussie). Le Mémorandum de Budapest, signé par le États-Unis, le Royaume Uni et la Russie, garantit l’intégrité territoriale de la CEI.   

On retrouvera dès lors chaque jour la main (et les finances) des États-Unis dans chaque décision concernant la politique ukrainienne.
Fin 2014, la Révolution Orange, menée par Ioulia Timochenko, obtient le départ du président Victor Ianoukovitch pro-russe et son remplacement par Victor Ioutchenko pro-européen. Les financements de ces mouvements sont très « opaques » (Georges Soros, parti démocrate américain). Ces divers mouvements politiques sont entachés de scandales financiers ; la « princesse du gaz » Ioulia Timochenko est impliquée dans des ventes frauduleuses de « quota d’émission de CO2 » et de multiples délits financiers. Elle est condamnée et emprisonnée.
Rappelons que l’Ukraine est classée 142ème sur 175 états pour l’intensité de la corruption.

Le 16 mars 2014, la Crimée, par voie référendaire, proclame son indépendance puis est rattachée à la Russie.
États-Unis et pays membres de l’OTAN ne reconnaissent pas ce rattachement.

Les autres régions russophones (Donetsk et Luhansk) ont également voté leur indépendance sans l’approbation du pouvoir central ukrainien qui déclenche une intervention militaire sur tout le Donbass en mars 2014. Durant huit ans, ces deux zones russophones sont victimes d’une « épuration ethnique », dans un premier temps par l’armée régulière ukrainienne, puis le pouvoir de Kiev, craignant des désertions, fait intervenir la brigade Azov, milice privée dans un premier temps puis placée sous le commandement du ministère ukrainien de l’intérieur et intégrée aux forces de défense le 5 mai 2014.

Chargée de « lutter contre l’insurrection armée pro-russe », forte de 4 000 hommes, entrainés dans un premier temps par les États-Unis, cette brigade sera responsable de 13 000 morts ukrainiens russophones en 8 ans. 

 

Je suis désolé, mais au seul vu des nombreux documents photographiques, le menteur ne réside pas au Kremlin, il est locataire à l’Élysée et l’échéance de son bail est proche…

Silence médiatique occidental assourdissant… Seule Anne Laure Bonnel a « couvert » honnêtement et sans parti pris cette guerre d’épuration.

https://www.youtube.com/watch?v=jc9gUCy3Yds

et d’autres reportages tournés jusqu’il y a quelques jours.

https://www.youtube.com/results?search_query=anne+laure+bonnel+

Vladimir Vladimirovitch a vraiment fait preuve d’une très grande patience !!!

INFORMATION & DÉSINFORMATION

Dans les années soixante, quelques benêts tenaient le raisonnement suivant : « C’est écrit dans le journal, je l’ai lu, c’est bien vrai ! ». Seul désagrément… le papier est un support bien réel et durable.
Puis, progressivement, le nombre de benêts augmentant : « C’est diffusé sur une chaîne de télévision, je l’ai entendu et vu, c’est bien réel ! » ; le support est plus labile, moins vérifiable et plus facilement manipulable.
Enfin : « Je l’ai visionné sur les réseaux sociaux, j’ai même publié, c’est indéniable ! ».
L’information, visuelle et sonore, est encore plus sujette à manipulation ; les faits sont sujets à de multiples déformations, adaptations temporelles et spatiales. Le plus bel exemple nous a été fourni par les « charniers de Timisoara », en décembre 1989, en Roumanie ; l’ensemble de la presse écrite et audiovisuelle mondiale, qui le mois précédent portait aux nues le « génie des Carpates », décoré de la Légion d’Honneur française, se déchaîne et élucubre. Puis, un mois après, le subterfuge se dévoile ; à ma connaissance aucun des médias cocufiés n’a présenté d’excuses à son public… Mais, ne vous inquiétez pas, on vous refera bientôt le coup des « fosses communes » !

Avez-vous remarqué ? Plus un mot sur SARS-CoV2 ! L’immense pandémie mondialement universelle s’est éteinte, submergée par les commentaires de grands et petits spécialistes du virus (*). Elle a été remplacée par un tsunami d’experts plus ou moins compétents en géopolitique, géostratégie, économie et bien sûr très compétents en géographie et armements nucléaires.

La peur instillée insidieusement et méticuleusement de la mort par infection virale a vite été remplacée par la mort par irradiation (**)

Docteur Joseph Goebbels, retournez vite en enfer, vos élèves vous ont largement dépassé, vous n’avez plus rien à leur apprendre en matière de propagande !!!

A QUI PROFITERA LE CRIME ?

Les « idiots utiles » de Lénine, les mêmes qui dans les années 60 scandaient « Plutôt rouges que morts », hurlent au loup et appellent aux sanctions radicales et définitives. L’OTAN en « état de mort cérébrale » est miraculeusement ressuscitée, par grâce de notre président, béni soit-il !

Les mesures les plus graves de rétorsion côtoient les plus pénalisantes pour l’Europe ou parfois les plus loufoques, comme l’interdiction de chats d’origine russe dans les expositions de la Fédération Internationale Féline ! Remarquons toutefois que de telles mesures n’ont jamais été appliquées à d’autres pays.
La Chine, qui nous a envoyé son virus, qui pratique une épuration radicale vis-à-vis d’ethnies tibétaines ou ouïgours, de dissidents philosophiques (Falun Gong), qui poursuit un commerce très florissant de greffons prélevés sur des vivants en bonne santé.

Les bombardements de militaires et de civils sur Belgrade durant 78 jours et 78 nuits (du 23 mars au 10 juin 1999 – 37 465 missions aériennes) effectués par les armées américaines, françaises et même belges, sous couvert « moral » de l’OTAN, mais sans l’aval de l’Organisation des Nations Unies.
Les fantômes d’armes de destruction massive justifiant la seconde guerre d’Irak.
Les bombardements français injustifiés en Lybie.
Le Qatar, paré de toutes les vertus, pourra organiser sa coupe du monde de football en toute impunité, malgré les conditions inhumaines qui ont contribué aux constructions nécessaires à la grande messe moderne des « jeux du cirque ». Il est vrai que les retombées « économiques » ont été pour certains politiques et organisateurs plus que substantielles !

Je ne peux m’empêcher de penser que le déchaînement hystérique de sanctions contre la Russie est trop complet, trop parfait et trop unanime en Europe pour avoir été décidé en quelques jours… vous avez dit « complot » ?

Le projet de gazoduc sous marin Nord Stream 2, reliant l’extrême nord de la Russie à l’Allemagne, évitant l’Ukraine (plus de dividendes !), a été systématiquement combattu par… les Etats Unis a priori non concernés…
L’Amérique utilise, on le sait, du gaz russe.

Dès l’annonce de la campagne Russe, le prix du baril de pétrole brut « flambe », aussitôt répercuté sur le prix « à la pompe ». Mais, vous l’ignorez peut-être, les compagnies pétrolières disposent sur le sol européen de stocks équivalents à 3 à 4 mois de consommation ; stock issus du raffinage de pétrole brut déjà payé à l’ancien cours. La masse des navires pétroliers acheminent vers l’Europe du pétrole brut, acheté aussi à l’ancien cours, qui atteindra les ports dans un mois, mais vendu aux consommateurs au cours nouveau ; un bien joli bénéfice…
Le gaz de schiste américain, exploité par fractionnement de roches (une horreur et même un crime pour les écologistes), arrive déjà en France sous forme liquéfiée et ne peut être déchargé que sur un terminal spécial qui existe en France (par miracle « macronien » fut-il construit en une nuit ?).
Le président des États-Unis câline très fort (le mot me semble faible) le président honni du Venezuela pour obtenir son pétrole ; serait-il devenu gâteux depuis son élection ?

Faut-il pour autant renoncer à acheter du pétrole et du gaz à l’envahisseur russe ? Au risque de ne plus se chauffer ou cuisiner ? Et d’aboutir rapidement à des foyers d’émeutes en Europe ? Pas de crainte, bon peuple européen, vos dirigeants continuent à acheter quotidiennement 700 millions d’Euros à l’ « ogre russe ». Quelques esprits chagrins ont converti cette somme en 200 chars de combat !

Au fait, le règlement de cette consommation se fait par quel canal ? L’exclusion de la Russie du système SWIFT ne concernerait que le citoyen moyen ; la parade était déjà prévue, la Russie (et la Chine) a mis en place depuis 2014 (rattachement de la Crimée) son propre système d’échange de capitaux, le PSSA (SPFS en russe).

A terme, dollar et euro auront été exclus des transactions en Russie, en Chine et rapidement dans toute l’Asie…

Les conséquences du blocus de la Russie se font immédiatement sentir sur le trafic aérien mondial ; la fermeture de l’espace aérien russe pénalise grandement les vols transpolaires depuis l’Europe. En effet, la Russie occupe, dans sa plus grande largeur, près de la moitié de la circonférence terrestre, les routes transpolaires de l’Europe survolent le territoire russe ; les transpolaires nord américaines survolent l’Alaska.
Pour les vols européens, les temps de transit se trouvent allongés, consomment plus de kérosène, coûtent plus chers… et le surcoût se reporte sur les passagers. N’ayez crainte, les principales compagnies aériennes en difficulté restent subventionnées par les états propriétaires…
Comme le disait si bien notre président précédent « C’est pas cher, c’est l’État qui paye !!! ».

Concernant métaux et terres rares, les problèmes d’approvisionnement se sont aggravés ; la plupart des gisements se localisant sur le territoire russe, les autres en Chine et au Congo. L’aluminium « flambe » rapidement, impactant directement les entreprises de construction. Le problème est le même concernant les céréales : le prix du blé a doublé en 1 mois. La bourse française a rapidement réagi, le CAC 40 a chuté de 1 000 points en un mois ! Renault et la Société Générale ont été les premières victimes. De nombreuses entreprises françaises se trouvent en grande difficulté du fait de la fermeture de leurs débouchés à l’Est et de pénurie de matières premières essentielles (Michelin tout dernièrement).

Sur les places boursières mondiales, l’or atteint des sommets. Le seul inconnu demeure le volume d’or détenu par la Russie ; en juillet 2020, les réserves de la banque fédérale de Russie étaient les 5èmes du monde, après Etats Unis, Allemagne, Italie et France. Depuis, les achats d’or par la Russie, premier gisement mondial, se sont intensifiés. Le cours de l’or bondit de 10 % en un mois. La Russie détient la quasi-totalité des réserves de diamant, 650 millions de carats, le reste du monde 170 millions.

Le déchaînement médiatique fit des émules dans le troupeau de moutons, certains se prirent même pour des loups : menaces directes contre les représentations russes en Europe et les citoyens russes, même opposants. Le sommet est atteint par les menaces proférées contre la chaîne de restauration québécoise « La maison de la Poutine (***) » !!!

Concernant le magnifique « Elan de solidarité » des populations françaises, élan réel ou créé et amplifié par nos médias, je regrette simplement qu’il ne se soit pas développé vis-à-vis de l’état de délabrement d’institutions françaises, comme les hôpitaux, les écoles, le réseau routier et ferroviaire. En un mot vis-à-vis du quart monde français, dont le salaire médian (50% de la population générale) est de 1789 € mensuels. Mieux, les établissement bancaires estiment que les comptes en banque des salariés à moins de 2 000 € mensuels, après paiement des salaires, versements des allocations multiples et variées, prélèvement des loyers et remboursement des prêts à la consommation se situent au 10 du mois à 54 €. Eh ! Oui cinquante quatre euros ! Combien ceux-ci verseront ils pour l’Ukraine ?

Alors, à échéance plus ou moins brève, l’augmentation du coût des énergies essentielles (essence, gaz, électricité), l’augmentation du coût des céréales (pain et pâtes) ne pourront qu’aggraver le mécontentement de populations déjà bien éprouvées par les contingences stupides imposées à l’occasion de la « grande pandémie ».

Le chômage partiel ou la fermeture d’industries aussi diverses qu’essentielles pénalisera encore plus ces populations. Manifestations et grèves accompagneront les nombreux licenciements ; mais « quoi qu’il en coûte, nous sommes en guerre »… En guerre électorale, complètement occulté par notre « guerrier-président- futur prix Nobel de la Paix -accessoirement candidat » ; pas de débats de fond sur les grandes questions sociétales.
« Moi ou le chaos », déjà entendu mais sans trop de succès la première fois.

La ruine économique de l’Europe ne pourra qu’induire une hégémonie grandissante des États-Unis démocrates et manipulateurs électoraux, sauveur de l’humanité par un nouveau Plan Marshall.

Et la Russie dans tout cela ? Nos dirigeants ont, à mon avis, une méconnaissance totale de l’âme russe. Ce peuple, rappelons-le, a perdu 20 millions de morts lors de la dernière guerre mondiale (« la Grande Guerre Patriotique »), il a subi de la part de ses dirigeants marxistes les pires abominations, famines, déportations et purges en tous genres. C’est méconnaitre l’extraordinaire capacité de « résilience » du peuple russe (j’ai mis ce terme entre «guillemets », bien qu’il ait été promu par notre histrion parisien, il désigne une capacité physique de résistance des métaux et non une caractéristique humaine).
J’aurais pu également employer le terme désuet et banni des vocabulaires européens depuis longtemps de patriotisme ; la « petite mère Patrie » (Matrouchka Rodina) est présente quotidiennement dans la vie de chaque citoyen. Elle seule leur a permis de surmonter une histoire sanglante et chaotique, avec très peu de défecteurs au plus fort de la guerre froide, contrairement aux autres nationaux de pays de l’Est. Le pays est largement auto-suffisant pour des biens essentiels.

Français, par le sang reçu ou par le sang versé, les 10 et 24 avril 2022, vous aurez un choix à faire ; réfléchissez bien pour vous-mêmes et surtout pour vos enfants.
C’est l’élection de la dernière chance…

Dr Alain Blatt
15 mars 2022

 

 

 

 

   

 

 

 

(*) SARS-CoV 2 ne fait plus recette. Les injections géniques (ARN messager) ont échoué à procurer une immunité durable ; les « vaccinés » peuvent être porteur du virus, contaminants vis-à-vis du reste de la population, certes les infections sont plus bénignes, mais cela peut être aussi dû à une mutation virale moins pathogène. Néanmoins nos politiciens annoncent quasiment la fin de l’épidémie, mutisme complet sur les accidents « vaccinaux » qui s’amoncèlent, sur les défauts entachant les expérimentations bâclées, sur les procès intentés aux laboratoires producteurs, sur les colossaux profits bien répartis sur les décideurs scientifiques et surtout politiques. L’urgence de maintenir la peur est désormais ailleurs…

(**) Lire à ce sujet l’article de Jean Goychman “La Peur, nouveau moteur de l’Histoire

 (***) Pour ceux qui l’ignorent, la “poutine” est un plat bien québécois qui n’a rien à voir avec la Russie !

 

4 Commentaires

  1. Il ne faut jamais humilier un grand pays comme l’allemagne en 1919 et la russie en 1991. La réaction est toujours imprévisible et souvent violente.

  2. Je vous remercie vivement d’avoir publié cette très longue lettre. Je regrette que vous n’ayez pas mentionné le titre auquel je tiens le plus “Criminel contre l’humanité” ! Ce titre nous a été collectivement attribué par le sinistre clown présidentiel, en 2017, lors d’une réunion électorale en Algérie. Dans mon courrier, je n’ai pas comparé l’accueil très médiatisé des Ukrainien en France avec celui que mes parents, moi-même et tous mes frères Pied-Noirs avons reçu en France, certains socialistes voulaient nous rejeter à la mer ! Je suis arrivé à Marseille le 18 juin 1962 (date mémorable). Merci et à bientôt.

  3. Aujourd’hui discussion amicale sur le marché de mon village. Je formule l’avis que la compassion ne doit pas s’arrêter aux ukrainiens de Kiev, mais englober aussi ceux du Donbass, en particulier les 13 000 tués ces dernières années par leurs gentils compatriotes. Les gens se détournent de moi, scandalisés ! Bon, j’ai l’habitude, je ne suis pas vacciné…

  4. Merci et mille fois bravo… J’adorerais savoir convaincre un entourage formaté par les chaînes info et leur propagande incessante comme vous m’avez convaincu du bien-fondé de mon sentiment sur cet épouvantable conflit.
    Je ressent depuis longtemps que l’Ours Russe s’est montré étonnamment patient… Jusque-là !!

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