« Le réchauffement climatique est une invention défendue par les Nations Unies pour créer un nouvel ordre mondial autoritaire… » (Maurice Newman, homme politique australien).
Sans vouloir être iconoclaste ou provocateur, j’ai envie de dire que l’invasion de l’Ukraine est une bénédiction pour les grands prêtres, les gourous et les ayatollahs, de la transition escroc-logique.
L’embargo sur le pétrole et le gaz russes est une belle occasion de voir ressurgir tous les poncifs sur la planète en danger, et ceci ne serait dû qu’à l’irresponsabilité du populo – dont je fais partie – qui roule au diésel. Ce couplet sur l’avenir sombre de notre terre, je l’entends depuis plus de 40 ans, mais depuis quelques années, sur pression de Bruxelles, tout s’accélère.
DEPUIS 1974, ON PRÉTEND QUE LES RÉSERVES DE PÉTROLE SERONT BIENTOT ÉPUISÉES…
En 1974, lors du premier choc pétrolier, on nous annonçait comme une fatalité inéluctable : « Dans 20 ans (soit en 1994) il n’y aura plus de pétrole ».
Nous sommes en 2022 et notre consommation de pétrole a été depuis multipliée par dix.
Les réserves de pétrole mondiales sont deux fois plus importantes qu’en 1974.
Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout; sous les grands lacs africains, en Mer du Nord, sous la calotte arctique…etc…
Aujourd’hui, pour nous faire peur, on nous assène que d’ici 54 ans le pétrole sera épuisé. Dans 63 ans il n’y aura plus de gaz et dans 112 ans, plus de charbon. Tout ceci n’est étayé sur RIEN !
Au risque de me répéter, j’affirme que le pétrole est quasiment inépuisable.
Qu’il ne soit pas toujours exploitable aujourd’hui ne signifie pas qu’il soit épuisé, ni qu’il ne puisse pas être exploité demain.
Ainsi, avant 1960, forer au-delà de 60 mètres était impossible ; on est descendu à… 4400 mètres. Et on découvre de nouveaux gisements tous les ans.
Entre 120 à 135 milliards de tonnes sont présentes dans le « off-shore », en eau non profonde, et de 50 à 100 milliards, sous 200 mètres.
Sans même évoquer la formidable découverte de l’utilisation du gaz de schiste qui a donné aux Etats-Unis leur autosuffisance et leur souveraineté énergétiques (1).
Ce n’est pas une raison pour abandonner le nucléaire (dont les écologistes ne veulent plus) et pour ne pas favoriser les énergies de substitution (solaires, entre autres), mais à condition de ne pas trouver là une occasion de taper le contribuable où ça fait mal : au porte-monnaie.
DE L’ORIGINE PRÉTENDUE « ANTHROPIQUE » DES VARIATIONS CLIMATIQUES
Le réchauffement climatique actuel est réel mais l’homme y est-il vraiment pour quelque chose ?
Rien n’est moins sûr !
Certains chercheurs pensent même le contraire.
Les experts autoproclamés du GIEC ne nous parlent jamais des « paramètres de Milankovic » et, quand un spécialiste de la climatologie vient à se montrer « climato-sceptique », on le vire comme un malpropre comme ce fut le cas pour Philippe Verdier (2), licencié du service public en 2015.
Précisons, avant d’aller plus loin, que je suis totalement hermétique aux sciences et que je ne connais RIEN à la climatologie. Je note cependant que, dans le monde, il y a plusieurs centaines de VRAIS savants qui se déclarent ouvertement « climato-sceptiques » (3).
Citons, chez nous en France, les sceptiques les plus emblématiques ou les plus connus :
Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix. L’un des premiers à avoir soulevé la possibilité d’un réchauffement climatique : il souligne que l’on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement actuel et que d’autres facteurs sont plus importants : vapeur d’eau, formation des nuages, activité solaire, poussières et activité volcanique, etc…
Hacène Arezki, géographe spécialisé en géographie physique, biogéographie et climatologie. Il nie, dans son livre « Climat, mensonges et propagande », le caractère de la récente évolution climatique ainsi que l’hypothèse du rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre.
Vincent Courtillot, géophysicien, docteur en physique, professeur à l’université de Paris VII et auteur de nombreux articles scientifiques dans « Science et Nature ».
Diane Douglas, paléo-climatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat.
Jacques Duran, physicien, directeur de recherche CNRS, ancien vice-président chargé de recherche de l’université Pierre et Marie Curie (1986-1992) et auteur du site « pensée-unique.fr ».
Serge Galam, docteur en physique : il estime que la cause du réchauffement est encore inconnue et que le seul lien entre CO2 et réchauffement climatique est une coïncidence temporelle.
Christian Gérondeau, polytechnicien, affirme qu’il n’existe aucun lien démontrable entre CO2 et température (« CO2: un mythe planétaire », Toucan, 2009). Il dénonce les contradictions et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC (qui n’est pas un groupe d’experts), sur le réchauffement climatique, et… sur le gaspillage de l’argent public. Christian Gérondeau vient de sortir un nouveau livre « les 12 mensonges du GIEC » que je n’ai pas encore lu.
Philippe de Larminat, expert en modélisation des processus, met en œuvre dans son ouvrage « Changement climatique » (ISTE Editions, 2014) des modèles historiques pour décrire et prévoir les changements climatiques depuis 1500 ans.
Ses résultats montrent l’absurdité des conclusions du GIEC sur l’influence humaine sur le changement climatique.
Je peux encore citer quelques dizaines de savants qui contestent les rapports alarmistes du GIEC, mais je m’arrêterai là, pour ne pas lasser mes lecteurs.
LE CO2 EST (AUSSI) UTILE ET NÉCESSAIRE
On nous dit que les énergies fossiles sont génératrices de gaz à effet de serre et que le CO2 serait le plus grand responsable de tous nos maux. Or, c’est faux, au moins partiellement !
=> Non, le CO2 n’est pas le principal gaz à effet de serre. Le principal c’est la vapeur d’eau, de 60% à 80% si l’on étudie l’effet des nuages. Non, les gaz à effet de serre ne sont pas un danger puisqu’ils permettent la vie.
Sans eux, plus de « couverture chauffante », la glaciation emporte la vie.
=> Non, les gaz à effet de serre ne produisent pas seulement des effets nocifs. Ils arrêtent les rayons naturels radioactifs gamma (et les rayons X) du soleil et laissent passer les infrarouges qui donnent la chaleur.
=> Non, le CO2 n’a pas atteint le plus élevé des taux jamais connu. Aujourd’hui, il y aurait environ 0,0415% de CO2 dans l’air. Or, la moyenne de CO2 depuis 541 millions d’années, était 8 à 18 fois plus élevée qu’aujourd’hui.
=> Non, le CO2 n’est pas toujours en relation avec le réchauffement. Il peut y avoir un réchauffement avec un abaissement des taux de CO2.
=> Non, le taux de CO2 ne porte pas aujourd’hui atteinte à la vie ou à la santé. Vers 0,7%, soit douze fois plus qu’aujourd’hui, on observe des effets mineurs. Au-dessus de 3%, il devient narcotique et au-dessus de 4% toxique après 30 minutes d’exposition. Ce n’est pas moi qui l’affirme, je n’ai aucune compétence pour ça, mais des scientifiques autrement plus qualifiés que les pseudos experts du GIEC.
Pendant des années, on nous a affirmé que le diésel polluait moins que l’essence, puis, alors que 70 à 80% des Français roulaient au diésel, on nous a dit le contraire.
Honte aux gens – dont je suis – qui roulent au diésel ! Nous serions responsables de… 40 000 morts pas an. D’où sortent ces chiffres ? Là encore, on nous prend pour des imbéciles. Deux études récentes, menées par des organismes indépendants, viennent de démontrer que le moteur diésel moderne, doté de filtres à particules, vannes, « AD-Blue », pollue… 30 fois moins que l’essence.
En fait, les « Khmers verts », en attaquant l’automobile, veulent tuer la liberté individuelle au profit d’un collectivisme gauchisant qui faisait déjà florès après mai 68. La voiture, quand bien même elle ne polluerait pas, leur pose un vrai problème. Leur écologie n’est qu’un prétexte pour quadriller la liberté et la créativité naturelle dans tous les espaces de la société civile. Ils veulent une révolution totale comme naguère les Communistes. D’ailleurs, la « transition énergétique » n’est jamais qu’un recyclage de la « transition socialiste » des révolutionnaires d’hier.
Notre vieille planète a connu des périodes glaciaires suivies de périodes chaudes. On peut toujours larmoyer sur le changement, la disparition des dinosaures, brontosaures et autres grosses bêtes. Mais n’est-ce pas, tout simplement, une évolution normale de la terre ?
L’homme a-t-il la moindre responsabilité dans ce processus?
Je n’en sais strictement rien, mais une chose est certaine : nous, Français, représentons 1% de la population du globe, et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre. Et ce n’est pas en nous saignant à coup d’impôts sur les ordures ménagères, de taxes de recyclage, de taxe carbone, de malus écologique…etc, qu’on réglera le problème.
POURQUOI CES MENSONGES D’ÉTAT ?
Mais alors, me direz-vous, à qui profite le crime ? J’ai bien une petite idée :
En fait, l’écologie punitive fait les choux gras du gauchisme le plus archaïque, « et en même temps » comme dirait Macron, du libéralisme le plus dévoyé.
En 1975, Giscard d’Estaing créait le « G7 ».
Dans le discours inaugural de cette institution nouvelle, il déclarait que les citoyens des pays industrialisés supportaient de plus en plus mal l’hyper-fiscalité (déjà !). Aussi cet esprit machiavélique proposait de sensibiliser les peuples à l’écologie. Culpabilisés, ils accepteraient d’être taxés pour la survie de la planète. CQFD !
Depuis, on constate que l’écologie punitive fonctionne à plein tube !
Je note, avant de conclure, que le prix des carburants à la pompe n’a strictement rien à voir avec la guerre en Ukraine : l’Europe impose à ses partenaires de stocker en permanence l’équivalent de 3 mois de consommation de carburants donc, l’essence et le gasoil qu’on nous facture aujourd’hui au prix fort, ont été achetés en février à moins de 100 dollars le baril (4).
Mais c’est tellement plus facile de saigner, de pressurer, les Français moyens et d’en faire porter la responsabilité à l’ogre russe, qu’il serait dommage de s’en priver.
Nos dirigeants sont comme les cons de Michel Audiard ; ils osent tout.
En réalité, la seule « dépollution » qui soit dans nos cordes, c’est le nettoyage de cette classe politique aussi incapable qu’arrogante qui nous présure depuis un demi-siècle.
Depuis 1974, la France n’a jamais connu un budget en équilibre. Chaque Français est endetté à hauteur de 40 000 €.
Nous laisserons à nos enfants une dette abyssale de 2 800 milliards d’euros, un pays désindustrialisé, totalement soumis aux diktats de Bruxelles et livré à une immigration massive, des zones de non-droit où la police n’ose plus aller, et les responsables de ce gâchis nous demandent de payer toujours plus d’impôts, d’isoler nos « passoires thermiques », de faire le tri sélectif de nos poubelles et d’abandonner nos vieilles voitures.
Alors oui, débarrassons-nous des ordures.
Je sais même par lesquelles commencer !
Eric de Verdelhan
7 mai 2022
IMPORTANT : Les lecteurs intéressés par cet article pourront consulter utilement les contributions précédentes de Claude Brasseur, physicien et mathématicien belge, sur le même sujet :
- Le GIEC et la Science
- L’écologie est une idéologie non scientifique
- Le GIEC innocente le CO2 !
- Droit vers la ruine avec les « scientifiques verts »
1)- Mais la France s’interdit d’approcher, même de loin, les technologies pour l’extraire.
2)- Auteur du livre « Climat Investigation ».
3)- J’éviterai à mes lecteurs cette kyrielle de noms. On trouve ça sur internet, en cherchant un peu.
4)- Ce qui était déjà un prix élevé !
Que le GIEC, ou les partis écologistes, aient tort ou raison n’a, finalement, aucune espèce d’importance. L’important est que les populations soient terrorisées, donc malléables. Le covid n’est plus crédible, la menace de guerre nucléaire a peu de chances d’être prise au sérieux bien longtemps, alors la planète et le climat en danger, ça fera l’affaire.
Macron a prévenu que le futur premier ministre sera chargé de l’écologie. C’est pour ça qu’il met si longtemps à le choisir. On peut donc craindre le pire !
Enfin, tant qu’il ne naturalise pas Greta Thunberg pour lui offrir le poste…
YTout ce que dénonce Eric de Verdeilhan est parfaitement exact. Le rapport du GIEC est une fumisterie et une ineptie profondément nuisible. l n’y a quasiment pas de vrais scientifiques dans ce GIEC qui passe son temps à culpabiliser l’humanité et à présenter les humains comme la principale pollution de la planète.
Or la pollution principale de notre époque est cette victoire désespérante de l’obscurantisme sous toutes ses formes véhiculée par la gauche à la fois moderne et fort ancienne. Il y a tojours eu des culpabilisateurs annonçant la fin des temps et la nécessité de faire pénitence, on ne comprendra jamais pourquoi. Cette gauche est l’ennemie jurée de l’humanité depuis qu’elle existe. Ella un côté criminel antihumain manifeste qui s’adresse en priorité à l’homme blanc, coupable de tout à ses yeux.
Un reproche venimeux qu’elle adresse en permanence est d’avoir empêché de nouvelles guerres majeures grâce aux arsenaux nucléaires qui font enfin réfléchir les va-t-en-guerre qui ensanglantaient naguère la planète. Etudiez bien l’Histoire, vous constaterez que ce sont systématiquement les régimes de gauche qui provoquent et entretiennent les grosses guerres.
Voici des vérités incontournables qui vont nous faire beaucoup de mal si on continue à les ignorer volontairement.
1) le climat change perpétuellement. Il n’est pas rigoureusement cyclique. Il connaît des variations pseudo-cycliques, qui se produisent localement à des périodes de l’ordre de quelques centaines de milliers de nos années, et des variations divergentes à bien plus, long terme, donc allant inéluctablement vers des états fort différents des états locaux.
Les variations pseudo-cycliques sont connues, on sait beaucoup de choses sur elles (mais pas tout) et en gros, elles sont commandées par les célèbres paramètres du savant serbe Mitulin Milankovitch, qui a publié une thèse (passée inaperçue bien que géniale), en 1928. La pseudo-cyclicité est due essentiellement aux variations locales des paramètres astronomiques qui décrivent notre environnement astronomique. Ces paramètres sont la précession des équinoxes, la pseudo-périodicité de l’inclinaison, la pseudo-cyclicité de l’excentricité de l’écliptique terrestre, et celle de l’angle de la ligne des apsides avec n’importe quel axe fixe par rapport aux étoiles fixes dans le plan de l’écliptique terrestre.(NB par un hasard fabuleux, le plan de l’écliptique terrestre est un invariant sidéral.Cependant le plan des orbites des autres planètes que la Terre dans notre système solaire n’est pas un invariant sidéral).
D’autres paramètres de variation plus rapide et d’amplitude plus faible entrent en jeu, comme par exemple la nutation (petites variations vaguement sinusoïdales de période dix-huit ans de l’inclinaison de l’axe du monde sur le plan de l’écliptique terrestre).
2) A très long terme, la variation du climat diverge à coup sûr mais il serait présomptueux de la prévoir. On peut tojours spéculer mais cela ne sert à rien.
Le mérite principal de Milankovitch est, à partir des paramètres qui portent son nom, d’avoir édifié une théorie de la succession et de la durée des grandes glaciations qui caractérisent l’ère dite quaternaire ; cette théorie n’a guère évolué depuis 1928. La mieux connue de ces grandes glaciations est la toute dernière, dont la débâcle s’est produite entre 18 000 ans av. J.C. et 13000 ans av. J.C. Cette débâcle a duré plus de 1000 ans et est certainement à l’origine de cette légende universelle, présente sous diverses formes dans la plupart des religions humaines, du fameux DELUGE.
Milankovitch, c’est moins connu, a obtenu de grands succès en archéologie en étudiant la pseudo-périodicité de l’intensité des MOUSSONS. Il a découvert ainsi une pseudo-périodicité d’environ 8000 ans, qui a été confirmée de façon éclatante par la détermination du cycle des périodes désertiques et humides du Yémen géographique, qui a fait l’objet d’un grand article magnifique paru dans Scientific American vers la fin des années 1980. On y apprend que ce Yémen géographique, quatre fois plus étendu que la France, aujourd’hui plus sévèrement désertique que le Sahara, a été environ 3000 ans av.J.C. une zone arrosée abondamment, avec rivières nombreuses, lacs, hydrographie riche, halieutique encore plus riche, villes entières d’au moins 100 000 habitants qui ont été exhumées peu avant 1938, (nombreuses photos extraordinaires dans l’article cité) notamment la ville antique de M’aariv. N’ayant pas découvert d’écriture, on ne sait rien sur la civilisation avancée qui a prospéré dans cette zone ans entre 6000 ans av. J.C. et 500 ans après J.C. Nombreux ouvrages d’irrigation mis à jour, qui témoignent de la progressive disparition de l’humidité depuis1500 ans av. J.C. jusqu’à la désertification totale, e consommée vers l’an 600 après J.C. Le prochain pic d’humidité de cette zone st prévu pour l’an 4000 de notre ère, l’humidité commencera à revenir vers l’an 3000. L’explication donnée par Milankovitch est que lorsque la mousson est intense, elle passe par-dessus les monts Hadramaout qui ferment la péninsule arabique au sud, tandis que cette châine de montagnes dévie cette mousson vers les Indes, l’Asie dus ud-est et l’Indonésie lorsque la mousson faiblit. Quand la mousson passe au-dessus de ces montagnes, il y a une pluviosité abondante dans toute la zone, qui est très probablement à l’origine de la célèbre légende de l’Arabie Heureuse.
Les ignorants confondent souvent les grandes glaciations avec le »Petit âge glaciaire », cette période commencée en 1550 et terminée à partir de 1850, durant laquelle ont sévi sur toute l’Europe des grands froids hivernaux qui ont par exemple, gelé le Rhône aun niveau de Tarascon chaque année entre 1550 et 1600. Ces froids ont enflé de façon spectaculaire les glaciers européens qui avaient presque disparu entre Jules César et Charlemagne. Cette période a certes marqué notre Histoire mais n’a absolument rien à voir avec les grande glaciations, qui sont d’une tout autre ampleur. Ainsi durant la dernière grande Glaciation, dont on estime la durée à 110 000 ans et qui s’est terminée entre 18000 ans av.J.C. et 13000 ans av. J.C., il y avait au moins 2500 à 3000 m de glace au dessus de la région de Nantes. L’expression »Petit âge glaciaire » a été forgée par Emmanuel Leroy Ladurie, auteur de l’ouvrage en deux tomes »Histoire du climat depuis l’an Mil », un ouvrage authentiquement scientifique, bien autrement sérieux que les (fausses) élucubrations du GIEC, et cent fois plus instructif. Toute la théorie de Milankovtch est fondée sur les conséquence climatiques des variations des paramètres astronomiques, bien maîtrisées depuis une centaine de millions d’années en arrière. Les succès remarquables obtenus par Milankovitch, qui a su passer de la précession des équinoxes jusqu’à un détail fin comme l’histoire du climat du Yémen géographique (entre autres) montrent la grande valeur de cette théorie.
LE CO2 là-dedans ? son influence climatique directe est nulle. La principale réserve de carbone sur Terre est le système océanique, par le CO2 dissous dans les océans (carbone plusieurs dizaines de fois plus abondant dans les océans que dans la totalité des sources classiques de carbone connues dans les mines et gisements de charbon, de gaz naturel et de pétrole). Quand la température de l’atmosphère augmente (car celle des grandes profondeurs océaniques, de l’ordre de zéro à 4 degrés Celsius, ne bouge jamais ) , les océans dégazent du CO2, et quand elle diminue, par la pression atmosphérique, le CO2 de l’air se dissout davantage dans les océans. On sait bien que dans un passé pas si éloigné, il y avait dans l’air beaucoup plus de CO2 que maintenant, ce qui n’empêchait pas la Vie, bien au contraire.
La source principale d’énergie du moteur climatique de notre planète est le soleil, qui peut être sensible à l’ennuagement variable, ce qui donne les différences d’une année sur l’autre. Mais la quantité d’énergie reçue dépend principalement de la distance de la Terre au Soleil, et cette distance dépend essentiellement des paramètres de Milankovitch. Une détermination plus fine de cette distance dépend aussi d’autres paramètres astronomiques plus subtils, notamment des configurations où on fait intervenir Lune, qui sont d’une complexité extraordinaire (plus de trente mille paramètres indépendants entre eux !). Un exemple de paramètre peu connu : lors des nouvelles lunes, notre astre des nuits a une forme de croissant lumineux jaune. Les pointes de ce croissant définissent une ligne droite. La position de cette droite dans notre environnement astronomique est un paramètre important. Amusez-vous à observer cette ligne droite de saison en saison, localement d’abord, puis après correction de la rotation diurne de la Terre. Vous aurez des surprises !
Je termine ce bref exposé en informant les lecteurs que le nombre de sottises proférées par les fans du GIEC au sujet de l’Antarctique dépasse l’imagination, par exemple il est bien plus grand que le nombre des paramètres dont dépend la configuration astronomique formée par seulement la Lune, la Terre et le Soleil, en négligeant le reste du système solaire. Comme disait élégamment Brigitte, la vraie (=Brigitte Bardot), »c’est à se la prendre et à se la tordre » !