COVID_19 : IL FAUT RAISON GARDER
(François Roby)

En ces temps sombres où nos compatriotes sont soumis, dans une atmosphère de phobie covidienne, au bâillon et au couvre-feu (en attendant pire), il est bon de revenir vers un minimum de bon sens et de raison. C’est ce qu’a fait François Roby, auteur de cet article, paru le 3 octobre sur le site bien-nommé “Eloge de la Raison Dure” et repris hier par notre site partenaire  et ami “Observatoire du Risque Génocidaire“.
Certains esprits crédules, soumis à la peur et à la propagande ne le liront sans doute pas, pour deux raisons essentielles : la première est qu’ils préfèrent penser “complotisme” plutôt que d’exercer leur libre-arbitre ; la seconde est qu’ils ne le comprendraient peut-être pas…

MLS  



 

 

Cet article aurait fort bien pu s’intituler “la froideur des chiffres”. L’époque étant aux manipulations émotionnelles, j’ai pensé qu’il était de salubrité publique de présenter sous une forme graphique et aussi lisible que possible quelques données incontestables, à produire à tous les covidistes plus ou moins modérés qui sont prêts à appeler la police (ou à la faire eux-mêmes) dès qu’ils voient l’amorce d’une narine émerger d’un masque.
À tous ceux qui arrêtent de vivre à force d’avoir peur de mourir.
Et bien sûr, à nos gouvernants qui prennent pour notre bien des mesures qui font passer la Corée du Nord pour le pays de la douceur de vivre.

Les données, c’est bien mais ça se manipule, ça s’interprète en fonction du message que l’on veut faire passer. On l’a vu avec les chiffres des morts “de” la COVID-19, bien plus souvent des morts “avec” la COVID-19, puisque même l’administration américaine des Centers for Disease Control reconnaît très officiellement que pour seulement 6% des morts “classifiés COVID-19” aucune autre cause n’était indiquée. Cela fait quand même 94% des morts estampillés COVID-19 aux USA qui avaient d’autres raisons de mourir.

Grâce aux efforts pédagogiques de médecins et chercheurs intègres, tout le monde a également compris aujourd’hui que l’envolée “exponentielle” de l’épidémie depuis la fin de l’été n’était qu’une envolée de “cas positifs”, pas de malades, et que parmi ces cas beaucoup n’ont absolument aucune signification clinique, les tests étant à la fois imparfaitement spécifiques (il leur arrive de réagir à autre chose que ce à quoi ils devraient) et trop sensibles (poussée au maximum, la technique est capable de détecter des traces ne présentant plus aucun danger).

Oui, mais quand même, meugleront les covidés, on a connu une hécatombe en mars et avril, et il ne faudrait pas que ça recommence par la faute de dangereux laxistes prêts à sacrifier leur prochain pour le plaisir éphémère d’aller mater des matchs de foot entre potes au bar en éclusant des bières.
Ah bon, une hécatombe d’ampleur inconnue en temps de paix, en êtes-vous sûrs ?
La France n’a donc jamais connu de pareille crise sanitaire dans son histoire récente (depuis la deuxième guerre mondiale, pour faire simple) ?
Vérifions-le, pour voir.

Afin de s’affranchir au maximum des manipulations possibles, voire des aléas des classifications, toujours imparfaites et éventuellement changeantes au cours du temps et des modes, intéressons-nous seulement au nombre total des décès en France, que par chance nous pouvons consulter sur le site de l’INSEE. Car après tout, si une crise sanitaire est aussi inédite qu’on le prétend, au point qu’un croque-mort officiel se soit senti obligé de venir nous informer quotidiennement des monceaux de cadavres qui encombrent les morgues, cela doit se voir dans la mortalité générale d’une population.

L’INSEE propose des séries chronologiques annuelles ou mensuelles, concernant la France métropolitaine ou étendue à l’outre-mer. Seule la France métropolitaine est concernée par les séries les plus longues, remontant jusqu’en janvier 1946 et se terminant – au moment où je rédige l’article – en août 2020.
On peut même tracer soi-même des courbes à l’aide de l’outil interactif disponible ; attention toutefois à bien les interpréter : l’échelle des ordonnées est automatique et ne fait pas apparaître le zéro, ce qui tend à rendre visuellement les fluctuations de mortalité plus importantes qu’elles ne sont. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de télécharger les données afin de tracer moi-même des courbes.

Commençons par un graphe de la mortalité mensuelle pour ces quatre dernières années :

Décès mensuels en France métropolitaine de 2016 à août 2020 <br>(cliquer sur l'image pour une grande version).

Décès mensuels en France métropolitaine de 2016 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).

La crise sanitaire de la COVID-19 est nettement visible, en mars et avril 2020… mais sa mortalité n’apparaît pas vraiment incommensurable avec celle de l’hiver 2016-2017, qui avait connu une sévère épidémie de grippe.
Et pour être précis, la mortalité en avril 2020 (pic de l’épidémie) est même inférieure à celle de janvier 2017 !
Voilà une devinette à placer dans les conversations entre collègues : “À ton avis, est-ce qu’on a eu plus de morts par mois en France (toutes causes confondues) au maximum de l’épidémie de grippe pendant l’hiver 2016-2017 ou au maximum de l’épidémie de COVID-19 ?
Vous pouvez parier quelque chose, et me reverser 10% de commission.

Continuons à dézoomer pour reculer jusqu’au début de notre siècle :

Décès mensuels en France métropolitaine de 2000 à août 2020 <br>(cliquer sur l'image pour une grande version).

Décès mensuels en France métropolitaine de 2000 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).

La succession plus ou moins régulière des pics se poursuit, la mortalité étant toujours plus élevée en hiver… à l’exception de l’année 2003 où une canicule a raboté la pyramide des âges comme lors de notre crise sanitaire récente, avec cette fois un pic en août.
Les hivers 1999-2000 et 2008-2009 (ainsi que 2014-2015, avec un pic moins haut mais plus large) ont bien vu une surmortalité assez forte mais ni l’hiver 2016-2017 ni la pandémie covidienne ne sont battus.

Pour voir des choses plus intéressantes, il faut dézoomer encore. Reculons carrément jusqu’au début de la série, soit le mois de janvier 1946 :

Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020 <br>(cliquer sur l'image pour une grande version).

Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).

Là, cela commence à devenir intéressant ! On constate en effet que jusqu’aux années 1970, la mortalité hivernale pouvait avoir des sautes d’humeur parfois violentes. En prenant pour bases de comparaison les mois de mars et avril 2020 (61 500 et 65 700 morts, respectivement, soit un peu plus de 2 000 par jour en moyenne), j’ai noté sur le graphe tous les mois qui dépassaient 61 500, d’abord sur fond jaune clair comme mars 2020, puis jaune foncé si le chiffre dépassait celui d’avril 2020, puis rose si les 70 000 morts étaient dépassés (avec la célèbre “grippe de Hong Kong” apparue en 1968 et ragaillardie en 1969), et enfin rouge pour le mois de janvier 1949, avec 87 961 morts soit un tiers de plus qu’en avril 2020…

Il apparaît donc clairement que rien ne permet, dans une approche rationnelle, de faire paniquer une population, de l’assigner à résidence ou de la museler (mesures de toute façon sans base scientifique dans une optique sanitaire) en raison des dangers que ferait courir le nouveau virus.
La France en a vu d’autres, et ne s’est pas arrêté de travailler, de bouger ou de vivre pour autant.

Mais, soyons un peu plus rigoureux… Est-il bien raisonnable de comparer des chiffres bruts de mortalité sur 75 ans dans un pays qui, dans l’intervalle, a vu sa population sensiblement augmenter ? Eh bien… non. Pour que la comparaison ait tout son sens, il faut au minimum raisonner à population constante, un peu comme lorsqu’on raisonne “en dollars constants” pour parler de l’évolution du prix du baril de pétrole.
Qu’à cela ne tienne : consultons les chiffres de la population française (métropolitaine, puisque notre série ne concerne pas l’outre-mer) et corrigeons les chiffres bruts de mortalité en les ramenant à la population de 20201. On obtient alors une nouvelle courbe nettement plus spectaculaire, sachant qu’en 1946 il n’y avait que 42 millions d’habitants en France métropolitaine contre 65 millions aujourd’hui, soit 55% de plus :

Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020, en chiffres bruts (courbe rose) et <br>ramenés à la population de 2020 (courbe violette). Cliquer sur l'image pour obtenir une grande version.

Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020, en chiffres bruts (courbe rose) et ramenés à la population de 2020 (courbe violette). Les valeurs supérieures à 100 000 pour la courbe violette ont été indiquées (la grippe de Hong Kong en 1969, à 98 500, y est presque).
Cliquer sur l’image pour obtenir une grande version.

Finalement, on se sent tout petits…
En janvier 1949, relativement à la population de l’époque la mortalité était plus du double de ce qu’elle a été en avril 2020 !
Alors…
Coronavirus ou couillonavirus (ou connarovirus) ?
À vous de voir, mais des chiffres sont des chiffres, et ceux-là sont plutôt robustes !

PS : Une dernière précision avant de vous laisser. Pour être tout à fait rigoureux, il faudrait sans doute aussi tenir compte de la variation de la structure de la population de 1946 à 2020 (la pyramide des âges évolue), et aussi de l’âge auquel les morts surviennent, car la réduction d’espérance de vie n’est pas la même quand la personne qui décède a 20 ans ou 90 ans.
Mais là, c’est vraiment du tripotage d’hyménoptères, et vu que la population française vieillit, et que l’âge moyen des morts avec le c*******virus est de 81 ans – et l’âge médian de 84 ans – ça ne risque pas de mettre en l’air ce qui précède.

François Roby
15 octobre 2020

6 Commentaires

  1. Attendez car il y a matière à rire (pour une fois)
    Savez vous que le Président Tanzanien Magufuli avait voulu étudier la validité de tests ?
    Le résultat en a été fort concluant et je dois avouer que Chapeau bas Monsieur le Président il faillait oser.
    Comme il avait un doute sur l’efficacité de ces tests et comme il n’était aucunement inféodé à un quelconque laboratoire ou organisation il a fait tester (sans rien dire) une chèvre, le fruit d’un jacquier et une papaye !
    Eh oui vous avez bien entendu et le résultat a été fort concluant car ils étaient tous positifs.
    Je ne sais pas s’ils ont placé en quarantaine, la chèvre, le jacquier et la papaye mais je sais qu’il a limogé le directeur et un haut responsable du laboratoire national.

  2. bonsoir,
    il est certain que le coronacircus n’est basé sur rien de scientifique; plusieurs professeurs et médecins en témoignent;
    donc pourquoi et en plus à échelle internationale? à qui profite le crime?
    -ça démarre en Chine, la chine avait-elle intérêt à ce que les économies occidentales s’écroulent suite à la guerre économique déclaré par les USA?sans parler de la récupération de Hongkong; probablement oui et son “copain” le patron de l’OMS a bien oeuvrer en ce sens.
    -les banques centrales n’ont pas laissé passer une si bonne crise, parfait de faire porter le chapeau de leur connerie (taux neg et QE) au virus. Le FMI “pense” qu’il faut augmenter les impôts!
    -quant aux hommes de Davos et Bilderberg eux aussi en profitent pour faire avaler “le Grand Reset” aux populations.
    -localement Macron en profite pour mettre toute contestation à la niche;
    bref, trop de monde a un intérêt dans cette mascarade et encore pour long temps;
    pauvre de nous

  3. Quand cela sera terminé, on fera les comptes disait le Professeur Raoult.
    Quand on aura fait les comptes et analysé, je pense qu’on verra aussi que le virus communiste chinois aura été un exercice mondial de soumission des populations à une dictature Orwellienne.
    Je pense que c’est un événement unique dans l’histoire de l’humanité qu’en aussi peu de temps on ait testé l’abrutissement généralisé de la planète deux fois de suite :

    • le réchauffement climatique d’origine humaine du au CO2.
    • la pandémie virale covid19 issue des labos chinois.

    Si nous survivons à ça et à la prochaine guerre civile contre l’islam conquérant, les historiens du futur auront du grain à moudre …

  4. le Covid est un prétexte pour les basses oeuvres de ce gouvernement et de ce Président de M…e.
    On va bien nous supprimer Noël.
    Tant de bor..el pour un virus qui fait moins de dégâts qu’une grippe.
    Quand on voit (comme je l’écoutais sur une vidéo) qu’il y a chaque jour 250 morts à cause de la cigarette soit bien moins qu’à cause du covid !
    Alors que l’on arrête de se foutre de notre gueule
    On bâillonne et rabaisse le peuple ou des personnes compétentes Tels le Professeur Raoult ou le Professeur Peronne.
    il serait peut être temps que les flics ouvrent les yeux et arrêtent de servir big brother et ces politiques de M…e.
    S’ils veulent de l’action qu’ils aillent dans le 93, à Marseille ou autres zones de non droit plutôt que se transformer en agents du fisc.
    N’ont ils pas de famille, de femmes ou d’enfants ?
    Qu’ils recherchent les responsables d’exactions sur les patriotes ou sur la gente équidé qui n’a toujours pas été résolue (comme c’est étrange).
    Mais cela va très mal finir avec ou sans les flics à nos cotés.
    Là vous aurez compris que je suis en surpression

  5. la pandémie Covid est une aubaine incroyable pour Macron, pendant que les Français sont obnubilés par cette crise sanitaire ils oublient l’inaction de ce gouvernement, la nécessaire remise en ordre de l’hôpital public, la magistrature qui fait passer son idéologie de gauche avant l’intérêt de la Nation, les zones de non-droit, la poussée islamique, l’immigration incontrôlée, le chômage de masse, la désindustrialisation, l’hypertrophie administrative, la gabegie de l’état .. et j’en oublie. Alors à part blablater, taxer et faire chier les Français que sait faire Macron, là est la vraie question !

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