La GPA (la gestation pour autrui), ce n’est pas de l’amour : c’est l’exploitation des femmes, le mépris des enfants et la marchandisation du vivant.
C’est un crime maquillé en modernité, une barbarie institutionnalisée.
Et, c’est un leurre politique destiné à manipuler le peuple.

Le petit marquis Gabriel Attal, chef des macronistes à l’Assemblée nationale, annonce vouloir engager une « réflexion » sur GPA. Les courtisans médiatiques et les gens de Cour saluent son « courage ». Les zélotes de l’égalitarisme présentent cela comme « le combat du siècle » pour l’égalité homme-femme. Les pusillanimes, eux, chuchotent qu’il y aurait « matière à réflexion ».
Or, il n’y a rien à réfléchir !
La GPA, c’est le capitalisme poussé jusqu’au crime : les pauvres portent les enfants des riches, et les nouveau-nés deviennent des produits livrés sur contrat.
C’est la production industrialisée d’enfants censitaires. L’horreur.
La gestation pour autrui n’est pas un progrès, c’est une régression. On veut nous la vendre comme un « acte d’amour », mais en vérité, elle n’est qu’un crime social déguisé. Derrière les discours policés, il y a des ventres loués, des corps de femmes réduits à l’état de matrices interchangeables, des vies humaines mises aux enchères. C’est de l’esclavage moderne.
La GPA, c’est l’exploitation des femmes dans ce qu’elles ont de plus intime : leur chair, leur fertilité, leur dignité.
L’infâme Pierre Bergé – celui qui assumait de se payer des esclaves sexuels pour leur infliger des sévices – avait résumé sa vision marchande de l’homme en déclarant : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? ». Voilà le modèle déshumanisé de Gabriel Attal.
Crument voilà ce qu’est la GPA : louer un utérus, acheter un enfant.
On ne loue pas un corps ! On ne commande pas une vie humaine ! À moins de vouloir saborder tout le processus de civilisation.
Car la conséquence de la GPA, c’est le rabaissement collectif de notre humanité pour satisfaire le désir de bourgeois en « mal d’enfant ». C’est un recul de civilisation.
Stéphane Rozès l’a parfaitement exprimé :
« Tout est dit des néolibéraux, des postnationaux, qu’ils soient de gauche ou de droite. Ils dissolvent l’être-ensemble des sociétés, la maîtrise du destin collectif, la souveraineté nationale – condition de la souveraineté populaire et de la démocratie – au service des marchés et de la marchandisation des êtres.
Sur le Titanic où ils ont embarqué le peuple français, face à l’iceberg, ils divertissent la galerie en voulant « briser des tabous » de ce qui fait le commun de la civilisation, au nom de l’individu-consommateur.
Sous les atours de la liberté individuelle, du droit de faire ce que l’on peut et ce que l’on veut, ils imposent la marchandisation des corps, l’atteinte à la dignité humaine, la négation des droits de l’enfant. Voilà la disruption permanente du macronisme : le chaos. »
On nous parle de « consentement ». Mais qui sont ces mères porteuses ? Toujours les plus pauvres, celles qui n’ont pas d’alternative, contraintes par la misère à louer leur utérus aux riches du Nord. Derrière la façade contractuelle, il n’y a pas d’« autonomie », seulement la loi du plus fort : l’argent des puissants imposé au corps des femmes vulnérables.
On cache avec soin le sort de centaines de femmes ukrainiennes exploitées par des riches en « désir d’enfant », les dizaines d’enfants abandonnés dans ce processus sordide, ou encore les pratiques abjectes « d’échanges » de bébés pour que le client reçoive bien le produit qu’il avait commandé – une procédure déjà en vogue aux États-Unis.
L’Ukraine, parmi les nombreuses perversions du régime de Kiev et de la guerre qu’elle subit, est devenue une gigantesque usine à bébés : plus de 3 500 GPA par an selon les chiffres officiels. La principale entreprise de ce marché ignoble, BiotexCom, frôle l’activité mafieuse : exploitation de femmes vulnérables, accusations de trafic de bébés, inculpation en 2018 (avant la guerre) de son directeur pour traite humaine, falsification de documents et fraude fiscale (procès évidemment jamais abouti).
Et que dire de ces enfants arrachés dès la naissance au lien charnel qui les a façonnés ? Ils deviennent objets d’échange, réduits au silence.
Disons le clairement, les enfants ne consentent à rien !
La GPA, c’est la transformation de l’enfant en produit commandé sur catalogue, avec ses critères, ses clauses et ses pénalités. C’est la négation brutale du droit fondamental d’un enfant à ne pas être conçu comme une marchandise, mais à être accueilli comme un être humain libre, unique, non planifié par contrat commercial.
Personne ne demande à perdre sa mère à la naissance pour être livré à des étrangers avides de combler un vide existentiel.
Devenus adultes, certains enfants nés par GPA le disent désormais : savoir qu’on est le produit d’un accord commercial est un drame psychologique. Le niveau de dépravation morale est abyssal.
S’il existe un droit de l’enfant – acquis de haute lutte – il n’existe pas de « droit à l’enfant », qui en est la négation.
On nous parlera d’égalité : puisque les lesbiennes et les femmes seules ont accès à la PMA, les hommes seuls et les couples gays devraient « avoir droit » à la GPA. Mais tout n’est pas égal et ne peut pas l’être ! Les hommes ne sont pas des femmes : il y a des différences biologiques, génétiques, hormonales irréductibles. Les hommes ne peuvent pas porter d’enfant, les femmes oui. C’est ainsi. Notons l’hypocrisie : ceux qui militent pour une « égalité » illusoire à l’enfant sont souvent les mêmes qui expliquent qu’une véritable égalité matérielle entre les êtres humains, pourtant atteignable, serait « non naturelle » et donc impossible. On marche sur la tête !
Enfin, la GPA est une manœuvre politique. Une provocation volontaire, destinée à susciter un débat violent et à détourner l’attention.
Car la proposition de Gabriel Attal ne vient pas de lui : elle est décidée à l’Élysée, avec Emmanuel Macron, dont il fut le porte-parole, le ministre, le Premier ministre et demeure le mignon historique. Et pourquoi maintenant ? Parce que le pays s’avance vers le débat budgétaire le plus explosif de ces dernières années, avec une France au bord de la mise sous tutelle de Bruxelles. Incapables de gérer la catastrophe économique, ils préfèrent agiter un chiffon rouge sociétal pour détourner la colère du peuple.
La GPA n’est pas une solidarité : c’est une industrie mondialisée qui organise le trafic de corps et d’êtres humains. C’est l’ultime stade d’un capitalisme sans frein, qui transforme tout ce qui vit, respire et aime en marchandise monnayable. C’est une atteinte directe à la dignité humaine, un scandale moral. Il faut avoir le courage de le dire : la GPA est une barbarie légalisée.
Et dès lors, il faut s’y opposer de toutes nos forces.
Kuzmanovic Georges
23/08/2025
AIDEZ MINURNE !…
Minurne fonctionne sans recettes publicitaires.
Si vous appréciez nos articles, vous pouvez nous aider par un don de 5 €,10 €, 20 € (ou plus).
Cliquez ci-dessous (paiement Paypal sécurisé)
Soyez le premier à commenter