LE TRISTE ATTELAGE QUI NOUS GOUVERNE ! (Cédric de Valfrancisque)

(Le décor : « Narcisse-Jupiter Macron » se mire devant sa glace et se trouve très beau…)

Je suis beau et bien fait ; oui j’aime TOUT chez moi,
Et c’est cette beauté qui rassure le Gaulois,
Qui plait tant aux rombières qui, me pensant fougueux,
M’admirent et voudraient toutes être la mère Trogneux.
Que de fois, seul, peinard, au sein de mon palais,
J’ai souri en pensant « je les ai bien baisés
Ces cons de Franchouillards naïfs et abrutis,
Qui ont voté pour moi… qui n’avait rien promis »
Faut-il qu’ils soient ignares, idiots ou demeurés,
Pour m’avoir accordé les clés de l’Elysée.
J’avais trahi Hollande, je n’avais rien prouvé,
Ce peuple d’imbéciles aurait dû se méfier.
Moi, le playboy d’Amiens, le tombeur du Touquet,
Je me fous comme d’une guigne de ce pays ruiné.
Je n’ai de comptes à rendre qu’à la haute finance :
Ces banquiers apatrides qui méprisent la France.
Ceux auxquels je dois tout : DSK, Attali…
Ces banquiers affairistes, ils sont tous mes amis,
Toujours je les flagorne, Je leur sers la soupe,
Mais l’électeur moyen n’a pas vu l’entourloupe.

(Le téléphone sonne : c’est François Bayrou, le crétin des Pyrénées qui appelle…)

Pardonne-moi, Manu, d’oser te déranger,
Mais je n’ai rien à faire de la sainte journée.
Tu m’as nommé ministre, et même le premier.
Est-ce un titre ronflant ? J’en viens à le penser.
Car je ne sers à rien ; je n’ai aucun pouvoir,
Et me voilà chargé de trouver des milliards.
Toi qui es, parait-il, « Mozart de la finance »
En moins de huit années tu as ruiné la France.
Certes, tu fus aidé par ton grand argentier.
Il n’y a plus un sou ; la dette a explosée.
J’ai tenu plus longtemps que ce pauvre Barnier,
Mais je dis qu’à présent, ça a assez duré.
Je voudrais revenir dans ma ville de Pau,
Celle qui m’a élu, comme toi… par défaut.
Je suis un provincial, même un enraciné,
Mais j’apprécie aussi le luxe et les palais.
Je ne m’habitue pas à la vie de Paris,
À sa faune allogène et à ses invertis.
Je veux renter chez moi, avant que l’on me vire.
Sachant que le pays ira de pire en pire.

(Cette demande insupporte « Narcisse-Jupiter » qui n’aime pas qu’on lui dicte sa conduite…)

Non, mon pauvre Bayrou, il n’en est pas question :
Tu as trahi les tiens poussé par l’ambition.
Tu n’es qu’un bon à rien, un naïf et un sot.
Tu n’as aucun courage, tu es un soliveau.
Ton « Modem » m’a aidé à gagner l’Elysée,
Mais je ne suis pas dupe de tes arrières pensées.
Ton parti de faux-culs, de tièdes, d’invertébrés,
Est capable de tout quand il peut en croquer.
Toujours prompt à virer, à changer de chapelle
Quitte, tous les cinq ans, à trahir de plus belle.
Toi et tes députés, allez donc vous faire voir :
Grâce à vous, j’en conviens, je détiens le pouvoir.
Mais tu iras, crois-moi, au bout de ta mission,
Car je te sais foireux, prompt à la trahison.
Ta popularité, comme la mienne, est en berne.
Tu es un peu mon double, en plus vieux et plus terne.

(« Narcisse-Jupiter raccroche au nez de Bayrou ; « Mémé Trogneux » entre dans la pièce…)

Oh mon pauvre chéri, je te sens énervé.
Qui donc t’a fait du mal, qui donc t’a irrité ?
Je ne supporte pas de te voir en colère :
Dis ce qui ne va pas ; je suis un peu ta mère.
Dire qu’il existe en France des gens irrespectueux
Qui, parlant de moi, disent « la mère Trogneux »,
Et qui trouvent anormal, amoral ou malsain,
Que je puisse adorer un aussi beau gamin.
C’est l’heure de ton goûter, viens mon petit chéri.
Ensuite tu pourras jouer à ton jeu favori :
Celui de matamore sauveur du monde entier,
Qui fait de beaux discours, et surtout en anglais.
Tu pourras si tu veux faire la guerre à Poutine,
Ou encore reconnaître l’État de Palestine.
Quand tu auras fini on ira à la douche,
Mais il faudra d’abord que je change ta couche…

Cédric de Valfrancisque.
13/08/2025

.


AIDEZ MINURNE !…


Minurne fonctionne
 sans recettes publicitaires.
Si vous appréciez nos articles, vous pouvez nous aider par un don de 5 €,10 €, 20 € (ou plus).
Cliquez ci-dessous (paiement Paypal sécurisé)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

2 Commentaires