LILI MARLÈNE SCHIAPPA (encore elle !)
(Cédric de Valfrancisque)

« C’était une dinde, comme toutes les femmes qui se mêlent de politique. »

(Commentaire  de  Charles de Gaulle, en guise d’épitaphe, sur la Comtesse Hélène de Portes, maîtresse de Paul Raynaud, décédée dans un accident de voiture le 28 juin 1940).




Par naïveté sans doute, je croyais que la nomination de Lili-Marlène Schiappa auprès du jeune Dard-Malin, ministre des basses polices – avec un titre flou de « chargée de la citoyenneté » –  était un moyen pour le rocailleux Baron de Prades, de se débarrasser de cette  péroreuse à la voix niaise, sans mécontenter le Marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque.

En effet, on dit le Marquis porté, tantôt sur la vieillasse, tantôt sur le giron. On se demande comment il a pu s’enticher de cette godiche dodue dont le parcours mérite d’être rappelé ici…

D’origine corse, Lili-Marlène  est la fille d’un militant trotskiste lambertiste et d’une ancienne militante syndicale, également trotskiste. Avec de tels géniteurs, accordons-lui  qu’elle partait dans la vie avec un sérieux handicap ! En général, les chiens ne font pas des chats !

Vers 17 ans, « en rébellion contre son père », elle prépare le concours de la gendarmerie mais ne se présente pas à l’examen. Puis, après son bac, elle glande un an à la Sorbonne, et s’inscrit en cours du soir dans une école de communication, tout en travaillant dans une agence de publicité.

Elle finit  par obtenir une licence de communication par « validation des acquis » (1) auprès de l’université de Grenoble. Enfin diplômée d’études supérieures, la terre ne la porte plus !

En 2001, elle convole en justes noces: mariage « éphémère, avec un homme de droite », avant des épousailles, en 2006, avec un type plus normal ; de gauche bien sûr.

Sa vie de « mère de famille active et débordée », selon ses dires, lui laisse cependant le temps d’écrire. A défaut de qualitatif – car elle écrit comme elle parle, c’est-à-dire mal ! –  elle donne dans le quantitatif ; elle publie  « Pas plus de 4 heures de sommeil » (Stock, 2014) « Marianne est déchaînée » (Stock, 2015), « Les lendemains avaient un goût de miel » (Charleston, 2017). Et « Si souvent éloignée de vous (lettres à mes filles) » (Stock, 2017) ainsi que plusieurs essais prétentieux et indigestes sur le féminisme, dont « Le deuxième sexe de la démocratie (2018) ».
Pourtant dès 2014, elle est engagée en politique, on est en droit de s’interroger : quand trouve-t-elle  le temps de travailler vraiment ?

Ses premiers  essais d’« écrivaine »  valent qu’on s’y attarde un peu : en 2010, elle publie, dans une collection de vulgarisation des pratiques sexuelles, « Osez l’amour des rondes » (Editions La Musardine). Mais elle écrit aussi, sous le pseudonyme de « Marie Minelli », quelques livres cochons :

  • « Les filles bien n’avalent pas » – le titre se suffit à lui-même !
  • « Sexe, mensonges et banlieues chaudes » en 2014,
  • « Osez la première fois » et « Osez les sexfriends » en 2016.

A l’époque, le site Atlantico  la  qualifie de « Reine des salopes ». Pour ma part, je n’ai pas lu ses bouquins pornographiques. Je ne suis pas qualifié pour hiérarchiser les cochonnes – Emmanuelle Arsan, Pauline Réage, Catherine Millet, etc… – qui l’ont précédée.

Et puis, allez savoir pourquoi, cette adepte des galipettes lubriques réalise brusquement que les hommes sont des cochons libidineux, des vicelards, doublés parfois de sombres brutes. La voilà plus anti-mec que les prêtresses  du « gazon maudit ». Elle a même inventé le « féminicide » !

Avant, quand la France n’était pas encore soumise aux minorités, on parlait de « violences conjugales ». Mais, grâce à Lili-Marlène Schiappa, demain, on ne parlera plus de crime homophobe mais d’ « inverticide ». Finie la « ratonnade », parlons d’« arabicide ». Les Végans pourront partir en bataille contre les pêcheurs du dimanche et leurs « goujonicides » ; s’en prendre aux amateurs de corridas et aux « tauricides ». Hélas, ces gens là n’osent pas (ou ne veulent pas ?) attaquer l’Islam, il y a donc peu de chances pour que l’Aïd-el-kébir soit dénoncé comme un odieux « moutonicide ».

C’est fou ce que cette pauvre Lili-Marlène aime les formules pompeuses qui ne veulent rien dire. Alors qu’on ne lui demandait rien (on ne lui demande d’ailleurs jamais rien, sinon de se taire), elle  vient de commenter la future loi destinée à lutter contre le « séparatisme » (2).

Elle a déclaré que cette loi devra combattre le « suprémacisme blanc ».

Et dire que les imbéciles  – dont je fais partie –  croyaient que l’éclatement de la société, les ghettos, les incivilités, les traquenards tendus aux argousins et aux pompiers, étaient le fait d’une faune allogène inassimilable, car elle considère que les préceptes du Coran passent avant les lois, décrets et édits du royaume (et même avant ses coutumes ancestrales).

Plusieurs plumitifs de la « Fachosphère »  ont surnommé Lili-Marlène « La dinde Schiappa ». C’est faire injure à ce volatile, stupide mais bien dodu, qui fait la joie des familles à Noël. 

Cet animal n’a pas mérité qu’on le compare à Lili-Marlène, pas plus que la guenon ne mérite qu’on la compare à la dame Taubira. De la dinde, je lui concède la rondeur, mais elle a  le QI d’un bulot  et la voix, crispante et piaillarde, d’une pintade. Ceci ne devrait pas l’autoriser à pérorer sur les plateaux télé où elle étale complaisamment son manque de culture générale.

Bon, vous me direz qu’elle sert, servilement, un freluquet aussi ignare que prétentieux qui prenait la Guyane pour une île, mais ce n’est pas une raison : faire un concours de nullité au sein de la basse-cour du Marquis  ne permettrait sans doute pas de départager les ex-æquos !

Lili-Marlène nous assène régulièrement  que les femmes ont, durant  toute notre histoire, été exploitées, maltraitées, rabaissées par les hommes, ces immondes machos.

La romancière-historienne  Jeanne Bourin a pourtant  redécouvert –  et Régine Pernoud avant elle – la place prépondérante accordée aux femmes au Moyen-âge. 

Je l’invite à lire, entre autres,  « Le bonheur est une femme (les amours de Pierre de Ronsard et d’Agrippa d’Aubigné) », publié en 1963 ; « Très sage Héloïse », publié en 1966 ; « Agnès Sorel, la dame de Beauté » publié en 1970, et « La Chambre des dames », publié en 1979 et qui valut à Jeanne Bourin une notoriété tardive mais bien méritée (3).

Lili-Marlène peut aussi se pencher sur le sort des femmes sous la Renaissance. Citons, par exemple, cette tirade  de François 1er, en 1515, dès son accession au trône (l’année de Marignan, l’une des rares dates que les Français connaissent, avec …1664, la création de Kronenbourg).

« Une cour sans femmes est comme une année sans printemps, et un printemps sans roses. Les dames rendent aussi vaillants les gentilshommes que leurs épées. Donnons aux femmes la place éminente qu’elles méritent et qu’il leur faut garder. Je serai plus que vigilant à ce qu’elles conservent ce statut. On ne doit les abaisser en aucune manière et ne jamais leur manquer de respect. Quiconque touchera à l’honneur des dames sera pendu… ».
Voilà qui  avait le mérite de la clarté !

D’ailleurs, cette passion de François 1er pour les femmes est à l’origine d’une anecdote entrée dans l’histoire : Triboulet (4), qui fut le bouffon de deux Rois – Louis XII et François 1er – écrivit  quelques vers fort méchants sur la favorite du Roi :

« Belle Anne est assaillie / De milliers de saillies.
Ils sont montés sur Anne / Montés comme des ânes,
Pourvus le lendemain / Du mal napolitain,
Cadeau de Pisseleu/ Qui fait beaucoup souffrir,
Pour ne point en mourir/ Dégorge et pisse-le ! »

On ne sait ni par qui ni comment ce poème irrévérencieux arriva aux oreilles de François 1er qui convoqua aussitôt Triboulet et lui déclara : « Je t’avais mis en garde : ne jamais être aux dames malfaisant. Tu as transgressé l’ordre royal en dépassant toutes les limites par ton insolente vulgarité envers la favorite de ton Roi qu’on ne peut accuser de champisseries (5). Je te condamne à mort, mais, comme tu m’as diverti durant bon nombre d’années, je te permets de choisir ta mort ! ».

La réponse de Triboulet provoqua, dit-on, un éclat de rire général à la cour :

« Grand et bon Roi, j’aimerais mourir…de vieillesse. »
Et François 1er, entre deux hoquets, dira à Triboulet : « Je te gracie  pour ce bon mot. Il te rendra célèbre pour la postérité ».

Depuis cette époque, les temps ont bien changé : Olympe de Gouges, les harpies du MLF, Gisèle Halimi, les Fémens, Caroline de Hasse, Lili-Marlène et consorts (la liste n’est pas exhaustive !) ont décrété que la femme n’avait qu’un ennemi, de surcroît dangereux prédateur : l’homme. Plus précisément l’homme occidental  car ces dames ne trouvent rien de choquant dans la conception que l’Islam a du rôle de la femme, pas plus d’ailleurs, que certaines « traditions » africaines  comme l’infibulation ou l’excision.

Toutes ces folledingues, qui n’ont même plus besoin du mâle dominant  pour la reproduction de l’espèce,  ont tué l’esprit chevaleresque, l’amour courtois, la galanterie, l’humour coquin – gaulois ou grivois -, la drague parfois maladroite  et  le jeu subtil de la séduction. Elles n’ont  pas compris, les sottes, que l’homme et la femme ne sont pas égaux, mais complémentaires. J’en veux pour preuve le fait qu’ils s’emboitent, tel un jeu de construction : le Créateur a pensé à tout !

Rejetant  l’affreux  macho  obsédé sexuel, le porc qui sommeille en chaque homme, adeptes de l’« hôtel du cul tourné », elles préfèrent embarquer pour Lesbos plutôt que pour Cythère.

Grand bien leur fasse ! « Et après tout/ Qu’est-ce que ça fout/ Et on s’en fout » dit un chant parachutiste. Il y a, dans le Royaume (et dans le monde) beaucoup plus de femmes que d’hommes.

Toutes ne sont pas, heureusement, des mal-baisées revanchardes ou des tribades avouées ou refoulées. La vraie femme existe encore, pour le « plaisir des yeux » ou le plaisir tout court.

Mélange d’élégance, de charme, d’intelligence, de classe, de séduction et de « sex-appeal » – ce mot dont la langue française, pourtant riche, ne connaît pas d’équivalent – elle a encore de beaux jours devant elle. Et ce, d’autant plus que notre époque – ô combien décadente et  dégénérescente ! – voit  tous les jours des hommes faire leur « coming-out » dans les médias, par effet de mode, par conviction ou par vice, on ne saurait le dire ? Sans parler de ceux, de plus en plus nombreux, qui virent leur cuti en devenant  carrément transsexuels.

« Mais je ne sache pas, qu’ça profite à ces drôles,
De jouer le jeu d’l’amour en inversant les rôles »
chantait Georges Brassens.

Non, mais ça profite aux autres – aux mâles hétéros – et c’est tant mieux ! C’est pour cette raison, entre autres, que je ne saurais être homophobe. D’ailleurs l’homophobie est une forme de racisme qui doit être combattu (et sévèrement condamné !) comme tel.

C’est aussi pour ça que, finalement, j’aime bien Lili-Marlène qui démontre qu’une femme de gauche peut être aussi stupide, bornée et sectaire qu’un « franchouillard » de droite.

Cédric de Valfrancisque
19 septembre 2020

1)- la « VAE » est un moyen d’obtenir un diplôme universitaire…au rabais.

2)- Ca ne veut rien dire : le Marquis a peur de dire que l’Islam voudrait  nous imposer sa loi – la Sharia – donc il parle de « séparatisme » là où il faudrait parler de « dhimmitude » des Français de souche.

3)- presque tous les livres de Jeanne Bourin ont été édités par « La table ronde ».   

4)- Son véritable patronyme était Le Févrial, Triboulet étant un sobriquet donné par le Roi Louis XII.

5)- Attitudes et pratiques de femmes à la cuisse légère.   

1 Commentaire

  1. C’est fou la propension des gouvernements français contemporains de se composer de clowns, de brelles et autres incapables ignares. Plus ça va, plus c’est pire ! Mais c’est peut-être aussi en réponse ou en écho d’un peuple de plus en plus victime d’une épidémie de lâcheté avec un taux de bêtise qui monte en flèche chaque jour. Cela va finir par atteindre des altitudes stratosphériques !

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